Violences faites aux journalistes : ‘’ De mai 2022 à la fin de l’année, on a enregistré 25 actes liberticides ‘’ Sékou Jamal Pendessa

Cette journée internationale de la liberté de la presse est célébrée ce mercredi 3 mai 2023. En Guinée, cette fête sera célébrée sous le thème :  » Façonner un avenir des droits : la liberté d’expression, clé de voûte des droits humains ».

À quelques heures de cette célébration, le secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG), Sékou Jamal Pendessa a dénoncé les manquements liés à l’exercice de la profession en Guinée : « De mai 2022 à la fin de l’année, on a enregistré 25 actes liberticides, des bastonnades, des menaces de mort. Sur les 25 actions liberticides, Conakry avait battu le triste record avec 20 sur les 25, suivi de Kankan 2, Boké 1 cas, Kindia 1 cas et Dinguiraye 1 cas. Et maintenant les services ou les personnes mises en cause par le rapport, vous avez des forces de défense et de sécurité, des militaires bérets rouges 4 cas, gendarmes 3 cas et puis vous verrez que même la justice qui doit nous protéger, est mise en cause. Le procureur général d’alors Charles Wright a été mis en cause par le rapport, des acteurs politiques et même des citoyens, parce que nous avons eu 5 cas venus des manifestants et contre-manifestants, sans compter des cas des anonymes. Des cas de menace de mort et de filature, là, il y a eu 4 cas », a-t-il dénoncé chez nos confrères d’Espace FM

À en croire le secrétaire général du SPPG, le premier trimestre de 2023 à lui seul enregistré 7 cas supplémentaires. : « Maintenant, puisque rien n’a été fait, le constat est qu’aucun cas n’a fait l’objet de poursuite judiciaire, ni des mesures disciplinaires. Conséquence, le danger a continué en 2023. Ne serait-ce qu’au cours du premier trimestre de cette année 2023, on a déjà enregistré 7 cas comparativement à l’année dernière, à la même date, on avait un seul cas. Cela veut dire, si ça continue à cette allure, on va s’attendre à plus de 50 cas cette année », a déploré le camarade Sékou Jamal Pendessa

Enfin, il dira qu’avec toutes ces violences à l’égard des journalistes, la Guinée va perdre des points au niveau du classement de Reporter sans frontière.

 

Barry Bantignel

 

 

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