Transports terrestres-Labé : « les citoyens traînent le pas pour faire immatriculer leurs engins » (Inspecteur adjoint du bureau, Daba Keïta)

Trois mois et quelques jours seulement nous séparent de la date butoir de changement d’immatriculation des engins roulants sur toute l’étendue du territoire Guinéen. A Labé, les demandeurs trainent encore le pas, malgré le report de la deadline initialement prévue en décembre dernier. Le service régional des transports terrestres de Labé caresse encore les détenteurs d’engins roulants dans le sens du poil, pour s’acquitter de cette obligation en dehors de tout risque de préjudices. 

C’est en décembre 2022, que la mesure devrait entrer en vigueur avant son report de 6 mois par le département de tutelle. Alors que la nouvelle date butoir est fixée au 30 juin prochain, Daba Keita inspecteur adjoint du service régional des transports terrestres de Labé, indique que les demandes reçues ne sont pas encore à la hauteur des attentes. « Depuis que la date a été repoussée, il faut avouer que les citoyens traînent le pas pour faire immatriculer ou re-immatriculer leurs engins. Surtout la re-immatriculation. Cela est dommage, très bientôt nous serons aussi à la date butoir. Approximativement nous n’avons qu’une moyenne de 15 à 20 immatriculations par jour, alors que nous couvrons une région de 5 préfectures », regrette-t-il.

L’inspecteur adjoint du bureau régional des transports terrestres de Labé souhaite que les détenteurs d’engins roulants règles leur situation dans un bref délai. « C’est le bon moment de faire l’immatriculation et la re-immatriculation. Il ne faut pas attendre la dernière minute pour venir faire le pied de grue devant les agents chargés de la procédure. Sinon ça peut nous causer un grand préjudice et ça fera la queue. En temps normal cette procédure prend à peine 15 minutes, donc c’est rapide », précise Daba Keïta. 

Les coûts excessifs de l’immatriculation sont souvent l’argument placés par les citoyens se plaignant de la conjoncture difficile du pays. Pour une moto, la vignette et la plaque d’immatriculation coûtent plus de 500.000 GNF alors que pour les véhicules les frais avoisinent et excèdent parfois 2 millions de franc guinéen.

Depuis Labé, Boubacar Siddy Barry 

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