LA PROSTITUTION : UNE AUTRE AFFAIRE A CONAKRY !

 

 

 

Des filles de 15 à 17 ans se prostituent pour satisfaire leurs besoins,une rivalité ghanéenne ou nigériane ?

Avec les travailleuses de l’industrie de nuit et innombrables maquis et bars, qui ont envahi capitale Conakry peuvent encourager la dépravation des mœurs.

La capitale guinéenne serait-elle la nouvelle plaque tournante de la prostitution en Afrique ? Ou un lieu de rencontre où l’alcool coule à flot, où la drogue circule en toute impunité, où le sexe se marchande à tous les prix. Les maquis et les bars sont devenus la nouvelle industrie. Combien de bouteilles de bières, sinon des casiers de bières sont vendus quotidiennement ? Des milliers ? Des millions ? Personne le sait, ce que nul n’ignore c’est que l’alcool y coule comme l’eau de la piscine, c’est-à-dire librement et sans limite.

L’ambiance dans les bars et restaurants et parfois près des commissariats de police,Enta,coleah etc..

Si le chroniqueur Aboubacar Camara a voulu vite transformé Conakry en une capitale scientifique,son rêve est sitôt transformé en cauchemar.

Les maquis et autres bars se multiplient au bénéfice des prostituées et au vu et su de toutes les autorités dans un pays à 95% musulmans.

Au bar 750 chez tonton Michel que nous avons visité en face juste du seul aéroport Conakry Gbéssia,les scènes qui se déroulent dans cet espace dépassent tout entendement,le spectacle est ahurissant. Sexe, alcool, cigarette sont servis à gogo.

Sur la piste de danse, les jeunes filles miment des actes sexuels. Habillées d’un string et d’un spencer, nombril au vent. Les filles du bar peuvent être sollicitées par des clients plus âgés ou pervers à souhait. Pour une partie de fellation ou d’amour . Ici, le salon d’honneur ou privé qui peut recevoir une dizaine de personnes est le lieu idéal pour passer à l’acte. Dans ce confort très peu naïf, ils sont nombreux, les clients qui s’envoient au septième ciel. Personne ne s’occupe de son voisin.

« Quand on voit le nombre de bouteilles sur les différentes tables, on parierait que la guinée n’est pas en crise »,

Les impliqués dans l’industrie de la nuit ?

 

Selon nos sources, qui préfèrent garder l’anonymat, la plupart de ces bars et hôtels appartiennent aux hommes de confiance des differents régimes.

Pendant que la pauvreté gangrène la grande masse de la population, les anciens dignitaires de l’ex régime libéral et certains actuels rouleraient en voitures de luxe et construiraient des bars.

Une d’entre elle que nous avons approché nous confie « pour réussir il faut coucher,pour des dizaines, voire des centaines de jeunes filles, apprenties ,c’est une réalité lugubre surtout à partir de 21heures sur la bretelle bambeto- centre émetteur aux encablures d’un autre coin très fréquenté.

La pauvreté :serait-elle la cause de la prostitution à Conakry

Une adhésion à la prostitution que ces jeunes filles lient à la pauvreté grandissante et au chômage chronique.

« Je me prostitue parce que mes parents sont pauvres et je suis l’aînée de la famille. Je ne pouvais pas les regarder se décarcasser pour nous donner à manger.ainsi avançait une belle jeune fille.Un argument largement partagé par sa collègue qui nous fait savoir qu’elle a perdu ses parents dès le bas âge « Moi, je suis avec mes frères qui sont très mineurs que je soutiens financièrement. Mais je voulais même laisser ce métier et faire du commerce. Mais que faire ? a-t-elle concédé.

L’oeil de Actuconakry.net

 

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