Kankan : Lancement du concours d’accès aux écoles techniques et professionnelles

http://Actuguinee.org / Surveillance maximale, calme olympien, c’est dans un climat de sérénité que s’est déroulé le concours d’accès aux écoles techniques et professionnelles à Kankan. C’est le lycée Almamy Samori Touré qui a servi de cadre à l’événement. Cette année, dans la région, plus de mille candidats y ont participé, preuve d’un engouement face à un test jadis considéré comme une seconde chance pour bon nombre d’apprenants.

« Mes premières impressions sont bonnes parce que je constate qu’il y a une parfaite organisation de la part des autorités à la base, je veux parler de l’inspection [régionale de l’enseignement technique et professionnel]. Les consignes de cette année sont les mêmes que les années passées, c’est-à-dire, tolérance zéro […]. Nous sommes dans une situation où nous cherchons à avoir de la qualité au niveau des apprenants », a déclaré Faya Nestor Wendéno, superviseur, peu après le lancement des premières épreuves.

Cette année, plusieurs filières adaptées au marché de l’emploi et des facilités d’accès au dit test ont été offertes aux postulants, comme l’explique Aly Kaké l’inspecteur régional de l’enseignement technique et professionnel de Kankan :

« Au niveau de la région, nous avons les soins de santé communautaire, nous avons deux filières de l’ENAE, nous avons les filières des CFP, nous avons les filières de BTS, de CAP et de BT. Mais, le concours, c’est sur le plan national : même un candidat qui s’inscrit à Conakry peut venir concourir ici. Donc, ça concerne toutes les autres écoles techniques et professionnelles du pays.

Le nombre de candidats à cette évaluation s’est accru d’année en année, en raison de l’explosion de besoins en matière de professions libérales.

Parmi les candidats en salle Kankougbè Kaba. Pour ne pas rester inactive dans la vie après plusieurs tentatives infructueuses au bac, est venue tenter sa chance  : « Pour la première épreuve, tout se passe très bien. J’ai fait le bac plus de deux fois, je ne l’ai pas eu. Maintenant, je ne peux pas m’asseoir comme ça, regarder mes amis en train d’avancer. Maintenant, je me suis dit de faire ça. Peut-être, j’aurais ma chance », confie-t-elle.

Cette situation, fruit de reconversion mentale chez les  jeunes apprenants, est prise à bras-le-corps par le département de l’enseignement technique et professionnel.

Mamadi CISSE pour Actuguinee.org

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