Deux mois déjà ,le ministère de la Sécurité et de la Protection civile lançait une vaste campagne de ratissage des « faux agents » de police qui arnaquent les populations, tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays.
Ce ratissage a permit du coût un véritablement ouf de soulagement des populations de Conakry
Au total, 46 personnes ont été arrêtées et 30 sont déjà déférées devant le tribunal de première instance de Dixinn. Les 16 autres sont des agents de police qui ont abandonné leurs postes de travail dans les différents commissariats de la capitale Conakry pour aller se mettre dans les ronds- points afin d’arnaquer les usagers de la route.
Des sanctions administratives allant de l’avertissement à la radiation pure et simple des effectifs de la police guinéenne se consolait un haut responsable du ministère de la sécurité .
Cette opération semble déjà de la poudre aux yeux selon les constats des riverains de la capitale.
Le rond-point de matoto est redevenu le nid des faux policiers de la route,cette fois-ci,ils sont des vrais policiers affectés soit au commissariat central ,soit au CMIS
Cette pratique peu catholique est quotidienne et connue de tous les riverains de Conakry.
Ils abandonnent leur poste d’affection pour se mettre dans les rues à rançonner les passants.
Un lieutenant le grand Noiro continue de belles manières à rançonner les paisibles passants.
Au rond-point matoto ,ce lieutenant fait la honte de la police guinéenne,un 500 franc l’arrange pour passer.
Selon certains « chauffeurs de taxi,ce lieutenant n’a qu’un mal qu’il faut éviter à tout prix,c’est de le voir sur la route et continuer sans rien lui laisser,il accepte tout sauf ça »
Le lieutenant alias Noiro serait-il en complicité avec son chef du commissariat de la sécurité routière de Matoto ?
L’on ne saura répondre ici,mais tout porte à croire qu’il est évité par les brigadiers chefs envoyés par ce dit commissariat pour réguler la circulation.
Au rond-point de Enta,et pire le carrefour qui relie le domicile du ministre de la sécurité,les agents de la CMIS(Compagnie Mobile d’Intervention de la Sécurité) ont transformé ce carrefour en un lieu de rackette.
Après le passage du ministre chaque matin pour son bureau,c’est parti pour une confusion totale(police routière,sapeurs pompiers,et CMIS) se déversent dans la rue.
Véritable cacophonie aux conséquences néfastes pour les citoyens de Conakry !
Nous y reviendrons !
Alphonse Théa pour www.actuconakry.net
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