http://Actuguinee.org / Ce lundi 5 décembre 2022, l’ancien président de la transition, le capitaine Moussa Dadis Camara a été appelé à comparaitre devant le tribunal criminel de Dixinn dans le dossier des massacres du 28 septembre 2009.
Tout de noir vêtu , lunette flanquée sur le visage, l’ancien homme fort de la transition est apparu à la barre très fébrile.
Devant le président du tribunal, le capitaine Dadis Camara a indiqué être souffrant depuis quelque temps. Il dit avoir alerté la garde pénitentiaire, mais aussi les médecins basés à la maison centrale de Coronthie sur son état de santé inquiétant.
À une question du président : de quoi vous souffrez Mr Dadis Camara ?
Dadis : s’est abstenu de répondre à la question indiquant par respect pour le tribunal ne pas vouloir parler de cela ici « avec les traitements et le palu que j’ai eu, un affaiblissement total, je me gêne de le dire. Je ne voudrais pas Mr le président avec tout le respect que j’ai pour votre auguste tribunal, simplement vous dire que je ne suis pas en forme en toute sincérité et si dans moins d’une semaine, je peux être devant votre auguste tribunal, il serait encore mieux pour moi. Mais vous dire une date, je ne suis pas Dieu »
Le président du tribunal a précisé qu’il s’agissait d’une deuxième demande de report formulée par le capitaine Dadis, après une première qui a pris une semaine.
Après cette intervention de l’ancien président de la transition, le capitaine Moussa Dadis Camara, le président du tribunal à décider de renvoyer l’audience jusqu’au 12 décembre 2022 afin de permettre au capitaine de Dadis de bien recouvrir sa santé pour pouvoir répondre aux questions dans ce procès.
Dans cette affaire il est accusé de « Meurtres, assassinat, viols, pillages, incendies volontaires, vol à main armée, coups et blessures volontaires, outrage à agents de la force publique, torture, enlèvement et séquestration, non-assistance à personne en danger, violence sexuelle, attentat à la pudeur, détention illégale de matériel de guerre de première catégorie et complicité de ces infractions ».
[…] Procès 28 septembre : « Je ne peux pas m’exprimer Mr le président, je souffre… […]