LEGISLATIVES : Marche avortée de l’opposition ce jeudi à Conakr :Le revers d’une tentative de revirement

En prélude au scrutin législatif du 24 septembre 2013, à la surprise générale, les leaders de l’opposition organisent un conclave à l’issue de laquelle, ils annoncent une marche pour disent-ils, protester contre des insuffisances relevées dans les opérations de la CENI.

Cet autre drôle scénario des acteurs de l’opposition digne d’une tentative de revirement, dénote manifestement aux yeux de nombreux observateurs, une perte de vitesse de cette horde d’anciens prédateurs de la chose publique qui, aujourd’hui, cherchent plutôt à mettre en souffrance, le processus électoral .

A observer actuellement l’échiquier politique guinéen au tréfonds, l’on est frappé de stupeur, voire sidéré de constater des bisbilles absolument subjectives et farfelues et pour cause :

Les Guinéens observent aux yeux impuissants, que suite à la signature d’un accord politique qui marquait pour l’opinion publique guinéenne, comme le bout du tunnel pour la sortie de crise.

Ainsi, en contemplant l’osmose du  paysage politique dans sa morphologie en perpétuelle recomposition surtout en faveur du parti au pouvoir, l’opposition se fait une conjecture, celle de fouiner dans le chronogramme et avec moindre incartade, se rebiffer et par ricochet, remettre en cause, les clauses de l’accord du 3 juillet dernier sous les auspices de la communauté internationale.

En revanche, l’opposition occulte en effet, les conséquences d’une acrobatie qu’elle se rendra coupables en se retirant du processus électoral au grand dam des partenaires bi et multilatéraux.

Et pour se rendre à l’évidence, il a fallu décréter cette marche avortée sur les ondes des radios, pour que la communauté internationale interpelle l’opposition sur le suivi dont bénéficie le processus électoral guinéen.

Dans la foulée, le facilitateur onusien du dialogue inter guinéen, M. SaidDjinnit organise une soirée politique à Palme hôtel (Ndrlr ex hôtel camayenne), au cours de laquelle, il a déclaré : « le processus électoral guinéen est plus suivi. »

Au terme de cette affirmation, le facilitateur a, au nom de la communauté internationale, interpellé acteurs de la classe politique guinéenne, au respect de l’accord politique du 3 juillet 2013 qui aura permis de mettre en place, un comité de suivi qui siège régulièrement à la Maison commune des Nations unies.

Faut-il préciser, que dans ledit comité, l’opposition y est représentée avec pour mandat, de suivre la mise en œuvre de l’accord global et de tirer la sonnette d’alarme dès qu’il constate des irrégularités.

Également, le même accord a permis la mise en place d’un comité de veille digne de crédit auprès de la CENI au sein duquel, siègent des experts en informatique, désignés par l’opposition.

L’ensemble de ces mécanismes rassurant qui constituent quand même des garanties de transparence hautement appréciés par la communauté n’augurent apparemment rien de solide pour l’opposition.

Est-il en outre, bréviaire de révéler, que lors de la réception des bulletins de vote, ce dimanche,15 septembre dernier, le chef de la délégation de l’Union européenne en Guinée, M. Philippe Vandamme a indiqué que ces bulletins aussi sont les mieux sécurisé au monde et qu’ils sont infalsifiables.

Cependant et dépit de tous ces aspects fondamentaux  susmentionnés, l’opposition se sentant en ballotage défavorable, orchestre ce qu’il convient d’appeler une auto flagellation en faisant fi de tous les engagements auxquels elle souscrit régulièrement devant Dieu et les hommes.

C’est pour quoi, selon des indiscrétions, le représentant du Secrétaire général des Nations pour l’Afrique de l’ouest, SaidDjinnit, au lors de cette soirée politique, dit que la Cour Pénale Internationale (CPI) n’est pas créée seulement pour les Chefs d’Etat.

Les leaders de l’opposition aussi qui se rendront coupables  d’incitation à la violence, peuvent répondre de leurs actes devant ladite Cour. En tout état de cause, tel est le revers de la tentative de revirement de l’opposition qui tangue désormais entre désespoir de cause et la politique de siège vide.

Toutefois, selon des diplomates en poste à Conakry, l’inquiétude quant à la descente de l’opposition est dissipée. Car non seulement la CENI envisage des solutions palliatives à leurs revendications  mais aussi et surtout, ladite opposition est plus que jamais isolée par les partenaires au développement.

Fatoumata DIAWARA  pour www.actuconakry.net

Tel : +224 666 08 35 26 / E-mail : actuconakry@gmail.com

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