Mamou : les conducteurs de moto dénoncent le coût des plaques d’immatriculation

http://Actuguinee.org / Le secrétaire général adjoint du bureau des syndicat des taxi-motos USTG Mamou, Algassimou Barry, a, dans un entretien accordé au correspondant régional de Actuguinee.org, critiqué le coût élevé des nouvelles plaques d’immatriculation, même s’il reconnait leur importance.

Selon lui, le gouvernement devrait prendre en charge le renouvellement de ces documents afin de soulager les citoyens, dont la grande majorité éprouve des difficultés à les obtenir

« Nous rencontrons des difficultés. A l’heure là, le moment est dur. Et le problème n’est pas de prendre les plaques, c’est le coût, il est très élevé. Sinon les plaques ont une importance capitale, parce que quand on vole ta moto et on enlève la plaque, si on veut changé, dès qu’on met ton nom ça va sortir. Donc le propriétaire a la chance de retrouver sa moto. Mais le prix est cher. Et aujourd’hui, la police a commencé a fatigué certains taxi-maître qui n’ont pas de plaques. Ils viennent regulièrement se confier. Ainsi, nous partons rencontrer la police pour négocier pour eux. C’est pourquoi j’encourage les taxi-motards a cherché des nouvelles plaques. Les autorités aussi, nous proposons que les anciennes plaques restent sur les motos mais ceux qui achètent les nouvelles motos mettent les nouvelles plaques, parce que les anciens aussi c’est l’Etat qui a donné », déclare Algassimou Barry.

Si cette nouvelle ravit certains propriétaires d’engins roulants de la ville de Mamou, il faut dire que les prix des permis de conduire et celui des plaques d’immatriculation sont toujours jugés hors de portée par ces derniers. C’est le cas de ce dernier qui s’est confié sous anonymat. A l’en croire, la police routière de Mamou a déjà commencé le contrôle.

« Moi j’ai une plaque mais ce n’est pas les plaques biométriques. C’est les anciennes plaques. L’autorité a demandé qu’on change. Bien sûr c’est nécessaire mais compte tenu de la conjoncture économique, c’est compliqué. Parce que y a des motos même quand tu les revends à huit cent mille, les gens ne vont pas acheter. Donc imagine si tu changes une plaque qui vaut le coût d’une moto occasion. Donc cette exigence est difficile pour nous. Les policier ont commencé leur contrôle. Quand ils te prennent tu paies trente mille, quarante mille et plus parfois. Mais tout ça l’Etat doit comprendre que ya des gens qui ne gagnent pas le prix qu’ils ont fixé. Ils doivent revoir donc cela », a-t-il sollicité

Pour sa part, le sécrétaire général adjoint du syndicat des taxi-motos invite la police à la prudence. « Les policiers nous leurs disons s’ils ont des problèmes avec un taxi-motard, de nous informer pour qu’on prennent des dispositions. Pour ne pas que les arnaques aussi dépassent », dit Algassimou Barry.

Le cri de cœur de ces conducteurs sera-t-il entendu par les autorités ? Attendons de voire

Jacques Kamano, correspondant régional / Actuguinee.org