Mamou/Concours de recrutement : le calvaire des citoyens pour l’obtention des documents

Le gouvernement guinéen à travers le ministère de la fonction publique comptent organiser un concours de recrutement de nouveaux fonctionnaires. Cependant dans la commune urbaine de Mamou, l’obtention des documents y afférents pour candidater à ce concours, est un véritable casse-tête pour les jeunes diplômés sans emploi. Il dénoncent le coup élevé des documents à la justice.

C’est le cas de ce jeune qui s’est exprimé sous l’anonymat en ces termes : « j’ai remarqué une augmentation de prix. Le certificat de nationalité c’est à trente mille, mais cette année, c’est à cinquante mille, nous ignorons même la raison de cette augmentation. Même le casier judiciaire le prix a augmenté. Concernant ce cas, nous avons beaucoup de difficultés. Tu peux déposer les dossiers et l’argent on te dit de venir demain. Quand tu viens tu trouves que c’est impossible. Je pense qu’il faut un bon mécanisme, sinon nous risquons de souffrir avant d’obtenir ces documents », déplore ce jeune.

Au tribunal de première instance de Mamou, les autorités judiciaires mettent en garde contre cette histoire de surfacturation. Le procureur près le TPI, a fait savoir qu’une reunion a eu lieu afin d’interpeller le personnel à respecter les dispositions du ministre de la justice.

Souleymane Kouyaté, procureur près le TPI de Mamou

En outre, Souleymane Kouyaté invite les citoyens à refuser de payer au-delà du prix normal. « C’est effectif, actuellement nous sommes encombré par les demandeurs de documents notamment le casier judiciaire et l’extrait de naissance lié à l’annonce du concours. Mais le parquet dont nous représentons, avons pris le soins devant le palais de justice . Et nous exhortons aux citoyens demandeurs de ses documents de se référer au tableau d’affichage où les prix sont donnés. Parce que si chacun prend connaissance de l’affiche, les autres ne vont pas demander plus. Et nous avions tenu une reunion autour de ses documents pour solliciter à l’ensemble du personnel judiciaire de ne pas aller au-delà. Ce prix a été homologué sur l’ensemble du territoire national. Ce n’est pas Mamou qui fera l’exception. Toute personne qui demande plus, les citoyens peuvent refuser », déclare le procureur près le tribunal de prémière instance de Mamou.

A signaler que plusieurs citoyens refusent de temoigner. Pourtant, nombreux parmi eux continuent de dénoncer cette pratique.

Mamou, Jacques Kamano correspondant régional de Actuguinee.org

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