Libéralisme : réaction de M. Bokar Ly à l’article du Dr. Sidoux Barry

Koto SIDOUX nous a délivré un  cours magistral sur le libéralisme, son fondement, sa doctrine (Lire).
Je voudrais me hasarder sur un terrain que je ne maîtrise pas, face à un aîné, docteur en la matière, universitaire et écrivain dans le même domaine.
Je suis un lecteur assidu d’Adam Smith dont le libéralisme est de mon gout parce qu’il l’humanise. Son œuvre sur la richesse des nations, il l’inscrit dans la recherche du bonheur qu’il définit comme suit : » Être en bonne santé, ne pas avoir des dettes et être en accord avec soi-même. » C’est de mon point de vue le vrai bonheur que procure la meilleure des richesses, la plus fabuleuse mais aussi la plus sûre et la plus dure à acquérir. C’est d’autant vrai que le monde que nous vivons est sous le joug de trois révolutions devenues des vagues infernales qui ne produisent que des catastrophes et que l’incurie assimile à des effets pervers du libéralisme.
La première des révolutions est la mondialisation ou la globalisation qui fait du marché le seul mode de production. Même la Chine communiste l’adopte et s’y adapte.
La seconde révolution est technologique et se résume en www.com ou www.net, etc. Cette révolution nous conduit vers toutes les destinations avec un tel choc, une telle interdépendance, que le monde est devenu un village planétaire derrière un simple écran. Dans ce village on trouve du tout.
Ces deux révolutions ont eu une conséquence dramatique sur la société et ont conduit à une troisième révolution
La révolution sociale qui se traduit par une faillite de toutes les valeurs morales, traditionnelles, avec une disparition des repères familiaux et sociaux. Aujourd’hui, au nom des droits humains, du libéralisme, la perversion de l’être humain dans tous les sens du terme s’adjuge une légitimité que nous imposent les notions de démocratie, de liberté.
Je conclus en invitant mon sémillant aîné SIDOUX, à s’investir dans une recherche, pour restaurer nos modes de production ayant généré des rapports sociaux et des valeurs morales et culturelles authentiques aujourd’hui enfouies et dégénérées par un placage mécanique et aveugle d’un « libéralisme sauvage ». Une monographie, un essai qui montrerait que nos sociétés, lorsqu’elles étaient traitées de primitives (je ne suis pas contre la modernité) étaient au contraire plus saines, plus libres, plus prospères. Et c’est cela l’objectif de la politique, au sens noble du terme, »la gestion des affaires de la cité pour un bonheur collectif« , ce qui n’a rien à voir avec le collectivisme qui est un autre mode de production qui a démontré ses limites.
Ce bonheur, ne peut être différent de celui défini par ADAM SMITH.
Bokar B. LY

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