Jean Marie Doré : ‘‘Si Cellou Dalein veut un débat qu’il le dise ; On le fera dans des conditions les plus claires ; Mais de ne pas m’envoyer ses caniches’

 

Ce  vendredi, Jean Marie Doré, Président de l’UPG et député à l’Assemblée nationale a accordé un entretien exclusif à notre reporter à son domicile sis à Donka. Lisez !

Guinee7.com : Monsieur Jean Marie Doré, ces derniers jours, vous semblez être pris à parti par  beaucoup de citoyens, comment expliquez vous cet état de fait ?

Non  pas par beaucoup de citoyens, je ne suis pas d’accord. Il y a une sorte de lascar qui apparemment est né dans des conditions inférieures et qui est sorti de la fantaisie de vouloir être vu par tout le monde.

Il s’agit de qui ?

Il s’agit d’un certain Gaoual qui est militant de Cellou. Je crois que M. Cellou serait mieux avisé s’il veut qu’on ait un débat, qu’il me le dise directement. Mais je ne peux pas traiter avec des caniches. Un caniche est fait pour agrémenter un salon, mais je n’ai pas le droit de m’amuser à faire une polémique avec cet individu. Je veux profiter de ma réponse où il attaque tous azimuts, c’est que je n’ai pas l’habitude de descendre dans le bas fond. J’ai pris la parole à l’Assemblée pour remettre le débat dans le sens du  droit. Naturellement, il s’est rendu compte que ça ne l’arrangeait pas. Alors, il a essayé de jouer au bruit.

Qu’est ce qui s’est passé ce jour là ? Quelle est votre version des faits ?

Il faut dire à cet individu qu’il n’est pas mon interlocuteur.

Il vous a  traité de méprisable…

Oui, il peut employer d’autres épithètes. C’est son droit. Ça montre naturellement qu’il est né dans des conditions inférieures parce que je ne me suis pas adressé à lui à l’Assemblée. Je me suis adressé au Président de l’Assemblée nationale. Comme tout député qui demande la parole pour préciser sa pensée. Il en a fait son affaire et s’est mis à hurler. Moi, je ne peux pas hurler. Ce sont des loups qui hurlent, des animaux qui hurlent, mais il n’est pas mon interlocuteur. Je vous laisse la responsabilité de ses propos. Pour moi, la seule appréciation que je fais de ces propos, c’est que de toute évidence, il est né dans des conditions bassement inférieures. Mais, je vais donner un avertissement au commanditaire de l’attitude de ce garçon. C’est-à-dire que M. Cellou Dalein Diallo, s’il veut un débat qu’il le dise. On le fera dans des conditions les plus claires. Mais de ne pas m’envoyer ses caniches.

Il y a eu beaucoup d’agitations lors de l’installation de ce parlement, est ce que ce n’est pas le fait de ne pas avoir occupé un poste de responsabilité dans une commission qui a fait que vous n’êtes pas content ?

Mais non, vous n’êtes pas du tout dans le coup. Il ne s’agit pas d’occuper un poste ou de ne pas occuper un poste. J’étais candidat du Front Républicain pour le poste de président de l’Assemblée nationale. Depuis deux mois, nous demandons à M. Cellou Dalein Diallo que nous nous asseyons pour décider de la façon dont nous allons poser notre candidature, au lieu d’attendre au dernier moment pour nous trouver dans une situation compliquée face à une mouvance présidentielle qui était hargneuse vis-à-vis de l’opposition. Dans ces conditions là, il fallait que l’opposition soit bien préparée. Monsieur Cellou a toujours évité le débat. Il faut demander à Sidya. Vous vous rappelez, la rentrée était prévue un lundi. C’est un vendredi que Sidya a convoqué la réunion à mon domicile pour que l’on puisse prendre une décision. Sidya a demandé qui veut être candidat. J’ai dis moi ! Puis Cellou a dit qu’il est candidat pour son parti. Ce n’est pas le parti qui va acceder à la présidence, mais un individu qui sera candidat tout en évaluant ses compétences.

A supposer que Kouyaté votait, Alpha Sylla Bah,… Ça fait 53, on ne peut pas gagner. Il fallait un candidat qui puisse faire venir des voix de l’autre côté. Je pense que j’aurai pu remplir ces conditions. C’est en tenant compte de ma capacité d’ajouter aux députés de l’opposition pour que je sois au perchoir que j’ai décidé d’être candidat. Je n’ai pas été candidat en fonction du nombre de mes députés. Monsieur Cellou est leader du parti qui a eu le plus grand nombre de députés. Mais, ça s’arrêtait là. Il ne peut pas devenir Président. Il ne peut pas attirer en dehors des 53 députés, il  ne pouvait pas ajouter. Or, il fallait un candidat qui non seulement remplissait les conditions de formation et d’expérience, de niveau culturel et que ce candidat soit à même d’attirer sur son nom d’autres personnes que des députés de l’opposition. C’est ça l’argumentaire !

Interview réalisée par El Hadj Mohamed Diallo pour guinee7

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