Plusieurs villes de la Guinée ont connu une paralysie des activités dans la journée du lundi 26 à ce mardi 27 février 2024, suite à la grève générale et illimitée déclenchée par le mouvement syndical. La commune urbaine de Mamou, n’est pas rester indifférente face à ce mot d’ordre de grève. Si dans d’autres villes il n’y a pas eu de cas d’arrestations, par contre à Mamou, beaucoup de jeunes ont été interpellés par la brigade de recherche.
Selon le procureur de la république près le TPI de Mamou qui a accordé une interview au correspondant régional de Actuguinee, dix jeunes des quartiers Petel et Horè Fello, ont été mis à la disposition des autorités judiciaires.
Il leur est reproché d’avoir érigé des barrages sur les axes routiers pour brigander les paisibles citoyens.
« La grève a été déclenchée pour le lundi, mais ce qui est très regrettable chez nous à Mamou, aux environs de 1h, les jeunes qui sont pour la plupart sans emplois, ont érigé les barrages le long de nos axes routiers notamment à Petel et à la Bananérais dans le quartier Horè Fello pour se mettre à racketter les usagers de la route. Chose qui est très grave. La grève devait être déclenchée le matin, mais vers les 1h et 2h, les gens sans formation qui ne sont même pas des fonctionnaires se lèvent pour ériger des barrages. Les forces de défense et de sécurité interpellées, ont agit et y’a eu des tirs de sommation et dix jeunes ont été mis aux arrêts. Les dix ont été présentés ce matin à la brigade de recherche. Sept parmis eux ont été déférés et les trois autres sont en attente d’être déférés », a fait savoir le magistrat Souleymane Kouyaté
Le procureur informe également que dans la nuit du lundi aux alentours de l’université de Mamou, des jeunes avaient aussi érigé des barrages
Mamou, Jacques Kamano pour Actuguinee.org
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