Début de l’imprégnation des voiries de Labé : les citoyens restent pessimistes à la pose du bitume

Trois jours après l’imprégnation de la route (Pharmacie des écoles/ Saint André), dans la Commune Urbaine de Labé, des citoyens affichent pessimismes quant à la pose du bitume.

Dans la matinée de ce mardi 30 mai 2023, les machines de l’entreprise censée exécuter les travaux n’y étaient pas. D’où l’interrogation de plusieurs usagers de cette route qui est à sa énième imprégnation.

Mamadou Samba Bah a son atelier de soudure aux abords de cette route en chantier. Avant de découvrir la pose du bitume, il se dit pessimiste. Car, dit-il, pendant plusieurs années les usagers sont dans l’attente

« C’est en 2020 qu’ils ont commencé à réhabiliter cette route. Je suis allé à Conakry et revenu trouvé qu’ils ont posé la première couche. Avant mon voyage, ils avaient effectué l’imprégnation également. Donc c’est la énième fois qu’ils le font. Alors je n’ai pas grand espoir surtout que les exécutants ne sont pas stables sur les travaux. S’ils ont la volonté de bitumer cette route, qu’ils le fassent maintenant. En tout cas c’est une obligation de l’État », rappelle le jeune maître.

Thierno Mamadou Diallo conducteur de moto-taxi, a d’abord regretté la situation des voiries de Labé avant de faire une invite au Ministère des infrastructures et des travaux publics.

« Ce lundi, ils travaillaient au niveau de l’école Saint-André. Ils curaient un caniveaux pour permettre aux eaux stagnantes de s’évacuer sans atteindre la chaussée. A Labé ici, il n’y a pas de bonnes routes. Ça nous cause beaucoup de problèmes. Nous prions que ces travaux puissent se réaliser afin que les usagers arrivent à se déplacer sans difficultés », plaide t-il, avant le début des grandes pluies, période à laquelle il est impossible de poser du bitume selon les experts.

Il faut noter qu’il est difficile voire impossible de connaître la durée d’exécution de ces travaux, car la communication de l’entreprise (partenaire de l’État) est restreinte.

 

Labé, Boubacar Siddy Barry pour Actuguinee.org