COUP DE GUEULE : AU SECOURS DES EMPLOYES DE FORECARIAH GUINEA MINING ( FGM) EN DANGER !

 

J’ai décidé de m’adresser à la presse à cause de sa grande influence sur le comportement du citoyen.  Je souhaiterais que ce message soit porté plus loin. Ainsi, vous aurez sauvé les emplois de plusieurs compatriotes Guinéens.

Il se pourrait que je sois un actuel employé de cette société, soit ex-employé, soit un(e) époux (se) d’employé (e), soit une relation proche d’employé, soit un partenaire ou n’importe qui d’autre. Qu’à cela ne tienne, l’important est que je suis stupéfait de voir des cadres Guinéens pris en otage et emprisonnés par un directeur expatrié, méprisant les droits fondamentaux des employés : Congés, temps de repos et même la liberté de mouvements.

FGM est  une fusion des sociétés Bellzone et GDC pour l’exploitation des minerais de fer  dans la région  de Forécariah (Yomboyeli), à  70km.  Les activités s’exercent sur deux zones : Yomboyeli (mine) et Kontah ( port).

Ces deux sites abritent chacun, des cités avec des logements en conteneurs entourés par plusieurs niveaux de barbelais. A première vue, l’on pourrait envier aux habitants à cause de la permanence de la lumière, la climatisation et la sécurité apparemment renforcée. Mais, malheureusement à l’interne, cette cité est plutôt comparable à une prison. C’est un véritable camp de maltraitance des cadres et ouvriers qualifiés de l’entreprise.

FGM a la réputation de recruter des managers qui agissent en véritables hors la loi sur ces sites, comme on le voit dans les films Cow boys. Il s’agit d’un certain Christian Clement (Directeur Financier /grand manipulateur) et un Michel Renaldie (Directeur de la mine/ reconnu pour  son arrogance  ), en complicité avec  certains expatriés qui abusent des employés allant  jusqu’à leur arracher  des téléphones, ou même engager   des bagarres avec les employés Guinéens  sans en être inquiétés ( cas rapporté  de Kontah) . Et devant une ressource humaine presque inexistante et un syndicat corrompu, ces deux directeurs se croient tout permis. Je vous exhorte donc à faire un tour dans ces zones  pour constater les faits.

Cette politique de répression a été renforcée après le discours du Premier Ministre qui a demandé aux communautés locales d’encourager les investisseurs dans notre pays et éviter toute action de nature à compromettre les relations avec nos partenaires. Ces expatriés en ont fait une mauvaise intervention et préconisent de licencier des travailleurs sans indemnisation. Pour ce faire, ils procèdent à : L’affectation de  l’ensemble des travailleurs du bureau de Conakry vers le site sans préavis. Ainsi, ils imposent à ceux-ci l’abandon immédiat du foyer  pour deux mois sur le site et 2 semaines de repos à Conakry.  Et tout contrevenant pourrait s’exposer à un licenciement.  Pour les hommes, cela est moins grave, mais pour  les dames, c’est beaucoup de foyers qui sont affectés.   Ii ya quelques jours une employée avait voulu abandonner son bébé de 2 mois, par crainte d’être licenciée. La seconde mesure consiste à rétrograder et affecter des cadres aux   postes vides, créés pêlemêle (Cas de l’ex – responsable des RH sur le site). Il ya également le harcèlement et l’humiliation des employés qui finissent par craquer et perdent tout contrôle (Cas de l’ex responsable de la communauté écartée  à un  mois de l’accouchement) tous  abusivement licenciés. Enfin, la tentative d’interruption arbitraire de CDD d’une  centaine   d’employés en fin d’année 2013.

Certains employés mécontents se sont violemment attaqués à M. Clement, qui s’est soldé par le licenciement d’une dizaine de travailleurs.

Aujourd’hui la cité de Yomboyeli est invivable. Renaldie, pendant sa dernière intervention,  a martelé qu’il n’y aura plus de  repos de deux semaines, ni  de congé annuel, jusqu’à ce que tous les appareils en panne soient fonctionnels. Sachant surtout que le retard de la remise en état des appareils  n’est pas amputable à  l’incompétence des employés. Mais, un échec total de management visible sur l’ensemble des sites. Pour les cadres de la cité, plus de sortie et même  pendant les jours de repos, sans l’autorisation du régisseur de la prison Renaldie. « Je m’en fou  du syndicat, de la communauté ou autorité quelconque, allez-y vous plaindre où vous voulez ».

Les employés réfléchissent actuellement  sur plusieurs  approces, pour trover la solution à ces mesures restrictives de liberté. Une bombe à retardement, qui risque de s’aggraver si l’Inspection Générale du Travail n’intervient pas à temps.    Beaucoup d’employés  sont encore  sur la liste du couple CLE-RENALDIE qui n’est pas prêt à reculer. Ils répètent sans cesse que le marché de l’emploi est tel que les démissions ne sont pas envisageables par le personnel.

Souvent, M. Renaldie force les employés à travailler en dehors des heures règlementaires sans garantie de paiement, ni de compensation.  Tellement assoiffé par le licenciement, le Directeur de la mine effectue des pointages  des ouvriers et  sanctionne à volonté les absents, sachant que certains vont  à la recherche de la nourriture au village à cause de  la ration journalière qui avait été interrompue depuis quelques jours. Chose due à l’annulation de la prestation de M. Dramé, le cuisinier avec lequel le couple Cle-Naldie n’aurait respecté aucun engagement.

Nous demandons à tous de ne pas servir de pions ou d’être à la base des ennuis des autres collaborateurs, à la recherche aussi  du bien être de leur famille.

Je m’arrête là, espérant que mon message pourra être bien perçue et servir pour des fins utiles.

Le grognon 

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