Burkina Faso :Conférence inter Africain sur les Mutilations Génitales Féminines(MGF) et le mariage précoce : Mme Sanaba KABA pour une nouvelle Approche de Solution

Les mutilations génitales féminines constituent une forme de violence irréversible et irréparable qui porte atteinte aux droits fondamentaux des femmes et des filles et touche de 100 à 140 millions d’entre elles partout dans le monde.

Chaque année, on estime à trois millions de filles en plus dans le monde qui sont exposées au risque de subir cette pratique.

En Afrique, les Mutilations Genitales Féminines sont pratiquées dans 28 pays y compris la Guinée  ou la forme la plus répandue est l’excision.

Les mutilations génitales féminines sont une pratique néfaste qui constitue une grave menace pour la santé des femmes et des filles, notamment sur les plans psychologique, sexuel et procréatif, ce qui peut accroître leur vulnérabilité face au VIH, et peuvent avoir des conséquences obstétricales et prénatales néfastes, voire fatales, pour la mère et le nouveau-né, et que l’abandon de cette pratique nocive ne peut résulter que d’un mouvement général associant toutes les parties prenantes, publiques et privées, de la société, y compris les filles, les garçons, les femmes et les hommes.

Afin d’accélérer l’abandon de cette pratique, 14 pays Africains et plus de 25 mouvements affiliés se sont donné rendez-vous au Burkina Faso pour redéfinir les nouvelles stratégies d’intervention d’abandon de par le monde cette pratique aussi nocive.

La Guinée absente de ce genre de rendez-vous, refait surface avec la présence de la Ministre de l’Action Sociale et de la Promotion Féminine et de l’Enfance Mme Camara Sanaba KABA à la tête d’une importance délégation  à cette rencontre.

Pour Mme Sanaba Kaba en présence des  autorités du pays hôte Mme la première dame du Burkina Faso et des invités d’autres pays, le chemin reste encore long et parsemé d’embûches.

Les dommages provoqués par les mutilations génitales et le manque de choix face à cette pratique néfaste conduit à la reconnaissance incontestée, au niveau international des mutilations génitales féminines comme une violation des droits fondamentaux de l’homme, des filles et des femmes.

Face à ce danger, elle sollicite devant l’assistance  notamment : la production de modules et de supports pédagogiques relatifs aux Mutilations Génitales Féminines ; la formation d’enseignants et d’encadreurs pédagogiques des deux ordres d’enseignements ; l’extension de l’approche par tous les enseignants formés.

Une approche de solution très saluée par les invités dans la salle ,comme pour dire que la Guinée  avait sa raison d’être à cette rencontre.

Mme Sanaba Kaba réussira-t-elle à impliquer cette approche de solution dans les programmes d’enseignements primaires et secondaire en Guinée ?

Attendons de voir!

Nous y reviendrons!

Alphonse Théa au pays des hommes intègres pour www.actuconakry.net

 

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