Boké : l’état piteux,compatissant et degradant du bureau du président de la délégation spéciale de Tanéné….
http://Actuguinee.org/ Dans la préfecture de Boké, notamment dans les zones rurales, la plupart des bâtiments publics sont dans des états piteux. La sous-préfecture de Tanènè, située à 12 kilomètres du chef-lieu de la préfecture, est dans la même situation. Les bâtiments administratifs de la sous-préfecture et de la mairie, sont à l’abandon, sans entretien. C’est dans ces conditions difficiles, que les commis et élus de l’Etat, travaillent
A l’image de la presque totalité des sous-préfectures de Boké, la Commune rurale de Tanènè fait partie de celles qui sont de plus impactées par l’exploitation minière. Malgré les taxes que les sociétés versent à cette municipalité, pour son développement, les retombées ne se ressentent pas dans les bâtiments publics qui s’y trouvent.
Le local de la sous-préfecture est très ancien, sans salle de conférence à cause de sa vétusté, les murs sont fissurés et certaines portent ne tiennent plus. C’est le même constat au niveau de la commune rurale. Dans l’enceinte du bâtiment : plafonds, toilettes bureau du maire, tout est à refaire soutient le nouveau président de la délégation spéciale de cette localité.
« Pour être honnête, je ne suis pas encore rentré dans mon bureau, parce qu’il n’est pas accessible d’abord. Y’a beaucoup de choses que je dois mettre en ordre là-bas. J’ai trouvé le bureau de la commune complément foutu », déplore Mouctar Koumbassa, président de la délégation spéciale de la CR de Tanènè.
Il estime que tout est à refaire aussi bien au niveau de la commune qu’au niveau de la sous-préfecture.
« Nous allons tout reprendre à la commune. Quand j’ai visité la salle de réunion de la sous-préfecture, j’ai pris ma tête. Jusqu’au moment où je vous parle, je cherche à voir comment rentrer dans mon bureau. Nous allons partir tout doucement pour arranger ce qu’il faut arranger », confie le président de la délégation spéciale qui fait office de Maire dans cette commune rurale.
À Boké, une bonne partie des infrastructures publiques, dans les collectivités locales, sont dans la même situation. A Tanéné, au-delà de la commune et la sous-préfecture, le commissaire du poste de police de la place, n’a pas de bureau et exerce ses fonctions dans deux magasins.
A Bintimodia, la cour de la commune est fermée depuis plus de 5 mois. Le Secrétaire Général qui détient la clé, est injoignable. Selon plusieurs observateurs, les représentants de l’État dans ces différentes collectivités manquent de bonne volonté pour mener à bien leur travail.
De Boké, Mamadou Bah, correspondant régional Actuguinee.org/ Tel : 623 09 66 55
