http://Actuguinee.org / Dans la commune urbaine de Boké, les déchets plastiques ont complètement changé l’image de la ville. Dans les quartiers, les tas d’ordures notamment les déchets plastiques sont visibles partout. Les bretelles de la route nationale sont complètement envahies par les plastiques. Une situation qui irrite les activistes de la société civile
A l’intérieur des grands marchés, si ce n’est des sachets d’eaux, ce sont des plastiques qui sont éparpillés ça et là. Plusieurs caniveaux d’évacuation sont bouchés par les déchets plastiques.
Pour cet activiste de la société civile, cette prolifération des déchets plastiques est due à l’incapacité des autorités locales de mettre en place une politique pour une gestion responsable de ces matières nuisibles à l’environnement et à la santé humaine.
« Pour faire face à cette situation, les responsables de la place doivent œuvrer pour la mise en place des usines de recyclage de ces plastiques, recruter aussi des jeunes pour le ramassage et tout, c’est simple. Mais si on ne veut pas laisser l’argent, comment ça va changer ? », s’interroge Jean Bangoura
Cet autre acteur de la société civile, qui a requis l’anonymat, s’attaque aux citoyens qui participent à la prolifération des déchets plastiques dans la ville.
« Ici quand quelqu’un fini d’utiliser un plastique, il dépose là où il veut sans arrière pensée. Les gens jettent les plastiques partout même les intellectuels. Le problème d’abord, c’est à notre niveau », déplore cet activiste de la société civile.
Sur la question, le directeur Préfectoral de l’environnement et du développement durable, fait savoir que ces déchets plastiques contribuent fortement à l’appauvrissement du sol.
« Ces plastiques que vous voyez, peuvent rester des années sous le sol sans se dégrader, et cela appauvri le sol. Il faut que les gens qui utilisent ces plastiques aient le sens de la citoyenneté pour les mettre dans une poubelle après l’usage », exhorte Paul Camara
À Boké la gestion des ordures notamment, les déchets plastiques reste un vrai fiasco pour les autorités communales.
De Boké, Mamadou Bah, correspond régional Actuguinee.Org