« Biens mal acquis » des autorités de la transition : voici les 36 dossiers identifiés par le FNDC « dissout”

Invité dans l’émission Mirador ce jeudi 19 octobre 2023, le responsable des stratégies et planification du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), a fait le bilan de l’évolution de la campagne d’idenfication des « biens mal acquis” du CNRD lancé depuis le 30 septembre dernier. Au total, 36 dossiers ont été identifiés

Selon Sekou Koundouno, cette démarche vise à identifier et localiser les biens des membres du gouvernement, du CNT, des responsables des régies financières et de la haute hiérarchie de l’armée (la police et la gendarmerie) afin d’engager des poursuites judiciaires pour “enrichissement illicite”.

Il précise qu’après deux semaines de campagne au total 36 dossiers ont été saisis : « sur les 36 dossiers, les quatorze dossiers ont été finalisés. Nous avons abandonné les charges contre six dossiers dont les éléments d’accusations ne tenaient pas la route et 16 autres dossiers qui sont en phase d’étude pour vérification et complément d’informations. Dans la géolocalisation territoriale, nous avons à Dixinn 4 dossiers, à Matoto 3 dossiers, Ratoma 6 dossiers, à Dubreka 4 dossiers, à Kankan 5 dossiers, à Kindia 1 dossier, à Faranah 3 dossiers, en France 4 dossiers, en Côte d’Ivoire 3 dossiers, au Mali 1 dossier, au Canada 1 dossier », rapporte Sekou Koundouno.

Sur le terrain, le FNDC travaille avec des lanceurs d’alerte qui contribuent à travers les attestations ou contrats de vente, de donations, de plans de masse, les titres fonciers et le plan des bâtiments pour avoir des informations vérifiées

Dans sa communication, Koundouno s’abstient de dévoiler l’identité de leur source d’information. Cependant, le FNDC salue le courage et l’implication des citoyens qui contribuent à l’ atteinte de leurs objectifs.

« Sur le terrain, le FNDC travaille avec des lanceurs d’alerte qui contribuent à travers les attestations ou contrats de vente, de donations, de plans de masse, les titres fonciers et le plan des bâtiments pour avoir des informations vérifiées. Nous gardons l’anonymat des lanceurs d’alerte afin de les protéger. Nous nous focalisons pas sur des accusations fallacieuses, nous travaillons de façon professionnelle et structurée dans l’optique d’avoir un travail escompté. Chacun contribue à sa façon à apporter des informations. Et quant à nous, nous travaillons à la fois avec des cabinets nationaux et internationaux, des organismes spécialisés dans le cadre du traçage des biens mal acquis », a martélé Sekou Koundouno responsable des opérations du FNDC

Mariame Diallo.

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