Vente illicite des médicaments : Ousmane fait une invite aux citoyens 

En dépit de l’interdiction de la vente illicite des médicaments et la fermeture des cliniques clandestines, la mesure peine à être respectée par des citoyens.

Interpellé sur cette situation dans l’émission Mirador de Fim Fm, le porte-parole du Gouvernement dit regretter le non respect de l’interdiction 

«L’Etat pose les interdits, éduque la société et les interdits rentrent dans les habitudes des gens et petit à petit, les citoyens se souviennent. Les cliniques clandestines-là c’est dans nos quartiers. Nous avons tous que c’est interdit par la loi. Est-ce que quelqu’un est allé dénoncer? Non. L’État compte aussi sur la sagesse de la population pour que les interdits demeurent », indique Ousmane Gaoual Diallo.

Pour le ministre Gaoual, les citoyens doivent aussi contribuer au respect de la mesure en l’intégrant dans ses habitudes.

«On ne peut pas mettre un policier devant chaque citoyen ou dans chaque quartier. Il faudrait aussi que la population intègre ces interdits et fasse attention (…) Nous n’allons pas baisser les bras pour qu’un jour on arrive à une société où les gens font plus confiance à la médecine qu’aux charlatans. Mais c’est un processus à suivre. L’État a saisi des dizaines de conteneurs de faux médicaments et cela a été incinéré. Donc, il y a énormément d’effort qui se fait et nous continuons de le faire», a fait savoir le ministre porte-parole du Gouvernement 

Faut-il rappeler que le procureur spécial près la CRIEF a ordonné depuis le 15 septembre 2022, la fermeture des cliniques clandestines et les points de vente non-agréés de médicaments sur toute l’étendue du territoire national

Ben Bella pour Actuguinee.org 

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