http://Actuguinee.org / Les faits remontent en 2016 au quartier Tombolia dans la Commune de Matoto. La petite fille Fatou Sacko qui a organisé l’assassinat de sa maman était âgée de 15 ans à l’époque des faits. Tout est parti du fait des violences corporelles et bastonnades que sa maman nommée Diariou Sacko l’infligeait. Pour la moindre erreur que la petite commettais, sa mère la frappait au point qu’elle a estimé que celle-ci est violente
Ainsi, pour mettre fin à ces violences, la petite Sacko décide d’en parler à son copain du nom de Ibrahima Sory Sylla, à qui elle a demandé de l’aider à sortir de cette situation. Avec ce dernier, elle monte un coup contre sa maman en complicité de deux autres personnes à savoir Jean Grovogui et Papé. Tous les deux approchées par Ibrhaima Sory Sylla
La maman de la petite Fatou Sacko étant riche, ils décident ensemble d’organiser un braquage en pleine matinée. Elle leur dit de venir juste pour prendre de l’argent et essayer d’effrayer la maman pour qu’elle cesse de la bastonner. Donc, ils ont tombé d’accord sur ce modus operandi. Ainsi, les trois hommes ont peaufiné l’attaque et ont débarqué à la maison munis des cordes, des ciseaux et des couteaux. Jean Grovogui attache la petite fille complice et intime la maman de sortir de l’argent et ses bijoux. Après plusieurs menaces, elle finit par déclarer où se trouve l’argent. Du coup, les complices de Fatou Sacko ont pris 40 milles dollars, 16 milles euro, 30 millions de francs guinéens et plus 1000 grammes d’or.
Au cours de l’attaque, Diariatou Sacko la mère, a reconnu Ibrahima Sory Sylla le copain de sa fille en l’appelant par son nom. Lorsqu’ils sont sortis de la maison, Ibrahima Sory a dit à sa copine Fatou que la maman de celle-ci lui a reconnu, donc s’ils ne la tuent pas, elle ira à la police pour les dénoncer. Pour un un premier temps la petite Fatou Sacko s’est opposée. Cependant, après une chaude discussion entre eux à en croire les explications de Jean Grovogui qui a fait ce témoignage à la barre lors du procès tenu la semaine passée, la fille dit-il, a fini par accepter. Alors, ils se sont retournés dans la chambre tué la dame et ils ont pris leurs jambes au coup et sont disparus dans la nature.
Jéan Grovogui qui a pris le téléphone de la dame a été repéré par la police et mis aux arrêts. Les deux autres, notamment Ibrahima Sory Sylla et Papé sont resté introuvables.
Le procès qui a été ouvert depuis le 15 février 2017, 6 ans après, la semaine dernière, le tribunal de première instance de Mafanco a rendu son verdict. Jean Grovogui a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle assortie d’une sûreté de 20 ans. Et la petite fille Faou Sacko étant mineure à l’époque des faits, a été mise à la disposition du tribunal pour enfant pour être jugée. Mais comme le procès peine encore à se tenir, elle a été confiée à SOS village d’enfant pour s’occuper de son instruction et de son éducation afin de la débarrasser de toute idée de violence.