Obnubilé par l’idée ‘’il faut un de nous aux manettes de la Guinée’ ’, cet homme aux idées abjectes ne cesse de dévoiler, depuis quelques moments, son vrai visage au vaillant Peuple de Guinée.
Dans une lettre adressée le 10 Avril 2017 au Président français d’alors, Monsieur François Hollande, pour décliner l’invitation de ce dernier à un dîner organisé à l’Elysée en marge de la visite d’Etat du Président Alpha Condé au cours de la même année, Thierno Monenembo affirme, je cite :« je ne mange pas avec ceux qui mangent, l’Afrique. »
Curieusement, le même qui refuse de ‘’manger avec ceux qui mangent, l’Afrique ‘’, mange fièrement avec celui qui a suçoté la Guinée à un moment donné : Cellou Dalein Diallo, Président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG).
Nul besoin de prendre trop de temps pour comprendre le caractère sournois et communautaire de la lutte que mène l’auteur du livre ‘’les écailles du ciel’’ depuis la première République.
Pour preuve, il suffit de prendre certaines de ses prises de position pour réaliser combien de fois sa lutte est subjective.
Thierno Saidou Diallo peint toujours, dans ses écrits, le Président Ahmed Sékou Touré de dictateur et de sanguinaire. Paradoxalement, Boubacar Telli Diallo qui a été le Ministre de la Justice et garde des sceaux de ce dernier de 1972 à 1976, est brandi par lui comme un héros national.
Il est inconcevable de tenir le responsable suprême de la révolution pour responsable de tout ce qui s’est passé à son temps, tout en disculpant ceux qui ont joué un rôle important pendant cette période.
D’ailleurs, pendant que Telli était Ministre de la Justice aucun guinéen n’avait été condamné et envoyé au camp Boiro ? Au poste de Secrétaire Général de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) de 1963 à 1972, pourquoi avait-il soutenu et défendu, bec et ongles, la politique de Sékou Touré à l’international ? Pourquoi n’a-t-il jamais dénoncé le régime du PDG-RDA ?
Pourtant, cet autre héros de l’auteur des ‘’crapauds-brousse’’ ne manquait ni d’occasion ni d’énergie pour dénoncer l’apartheid en Afrique du sud.
En clair, si Telli Diallo ne l’a pas fait, c’est parce qu’il avait indubitablement foi, tout comme beaucoup d’autres guinéens, en la noblesse de la lutte de l’homme du 28 Septembre.
Par ailleurs, Thierno Monenembo a toujours traité le Général Lansana Conté de tous les noms d’oiseau. Bizarrement, Cellou Dalein Diallo qui est le résumé du bilan négatif de la gestion de ce dernier est présenté aujourd’hui par lui comme étant un saint, l’homme parfait pour diriger notre pays.
Quel est véritablement le sens de la lutte de cet écrivain ? Est-ce une lutte pour la Guinée ? Comment le Peuple peut croire à la sincérité de ses plumes dans ces conditions ? De qui se moque finalement ce défenseur des causes subjectives ?
Ces questions valent tout leur pesant d’or,car Monenembo est tout sauf un écrivain au service de son Peuple.
Dans sa dernière diatribe du 26 Mars 2021 intitulée ‘’ridiculiser Cellou et Sidya, c’est de ridiculiser soi-même, ridiculiser la nation’’, Monenembo tente vainement de faire croire aux gens qu’il ne se bat aucunement pour le leader de l’UFDG seulement ; il joint l’image du Président de l’UFR à celle de son leader pour un peu dissimuler ses prises de position communautaire qui ne font l’ombre d’aucun doute dorénavant. Mais ce que ce défenseur des causes perdues oublie, c’est que le Peuple de Guinée n’est aucunement un Peuple dupe.
Ce faux-semblant de défendre des valeurs républicaines de cet écrivain est connu de tous aujourd’hui. C’est pourquoi il a beau incité le Peuple au soulèvement, mais personne ne l’entend.
Bref, ce grand intellectuel mesquin au service d’une communauté est un gâchis tout simplement!
