Société : Vers la mise en place des comités d’alertes précoces et de réponses rapides pour prévenir et lutter contre l’extrémisme violent et la radicalisation. 

Actuconakry.com / Le Ministère de la jeunesse en collaboration avec les ministères de l’action sociale,  de la promotion féminine et de l’enfance, de l’administration du territoire et de décentralisation et l’Alliance pour la promotion de la Gouvernance et des Initiatives Locales ( AGIL) organisent la semaine prochaine, une formation pour prévenir et lutter contre l’extrémisme violent et la radicalisation.

En prélude à ladite formation, AGIL Guinée a organisée une réunion de prise de contact avec les représentants des cinq communes de la capitale, de la police, de la gendarmerie, des directions communales de la jeunesse, des ligues communales des affaires religieuses, du syndicat des transporteurs routiers.

Suite à l’étude réalisée par les partenaires du gouvernement sur l’extrémisme violent et la radicalisation, 13 localités guinéennes ont été présentées comme des localités à risque. Et parmi ces 13 localités, figurent les cinq communes de Conakry d’où l’implication de l’AGIL : << En tant que AGIL, nous avons la charge d’installer dans les cinq communes de Conakry, les comités d’alertes précoces et de réponses rapides face à la question de radicalisation et de l’extrémisme violent. L’idée est de mettre ensemble les différentes entités ici présentes au niveau de chaque commune pour qu’ils conjuguent le même verbe afin d’engager des actions dans la prévention de l’extrémisme et la radicalisation dans leur quartier mais aussi au-delà >> a indiqué Mory Condé, directeur d’AGIL.

Moussa Condé, inspecteur de la jeunesse, sport et consultant d’AGIL explique l’importance de la stratégie sur la prévention et la lutte contre l’extrêmisme violent et la radicalisation qui prend de plus en plus d’ampleur en Guinée : << Nous avons fait un travail technique en identifiant des personnes à partir des profiles que nous avons défini. Ces personnes seront préparées à la prévention de l’extrémisme qui est vraiment une réalité dans notre pays. Notre stratégie est d’expérimenter et mettre en place ces comités de prévention dans les cinq communes de Conakry >>.

Participant à la rencontre, le capitaine Laurent Chérif en service au commissariat central de la commune de Ratoma, se réjouit du fait que le gouvernement ait pris ce projet à bras le corps : << C’est un acte salutaire, il est important que ce thème soit abordé et débattu. Nous, nous le subissons. Nous venons de perdre un frère à wanindara. Nous l’avons perdu suite à cet extrémisme et des violences. C’est un domaine très préoccupant et je suis ravi que le gouvernement prenne ce projet à bras le corps >>.

Pour les organisateurs de la rencontre, les jeunes migrants ayant séjourné en Libye et d’autres pays frontaliers de la Libye dans le but d’atteindre l’Europe, sont revenus au pays avec des idées d’extrémisme et de radicalisation.

Sadjo Bah pour Actuconakry.com /Tél : 625 01 66 69

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