Société civile en Guinée ou société politique : Human Rights Watch et autres dans le déni ( Exemples pratiques)

Une sagesse africaine nous enseigne que : « Tous les jours appartiennent au voleur mais, un seul jour appartient au propriétaire ». Le rapport du Forum des Jeunes Africains Pour la Promotion de l’Union Africaine vient de mettre en exergue la traitrise de certains activistes de la société civile guinéenne. Une telle évidence pose une double interrogation : une organisation à caractère international peut-elle fonder inopinément sa conviction sur des allégations mensongères de ses représentants ? Sur quelle base et sur quels critères sont recrutés leurs représentants dans les pays notamment en Guinée ?

Le problème des droits de l’homme est devenu de nos jours un atout subtil pour s’immiscer dans la vie politique des Etats souverains. Pourtant, la société civile est composée essentiellement d’Organisations non gouvernementales qui sont sensées être apolitiques. Mieux, celles qui s’intéressent aux Droits de l’homme se caractérisent par leur but non lucratif, leurs valeurs humanistes, leurs indépendances et leur apolitisme.

C’est pour faire prendre conscience à la jeunesse africaine des maux qui minent le continent africain qu’a été créé en 2013 le Forum des Jeunes Africains Pour la Promotion de l’Union Africaine (FJAPUA). Certes le continent a des difficultés qui n’impactent pas aussi négativement sur sa marche comme l’inféodation de ses élites à des entités non africaines. Ceux qui n’ont jamais digéré le non du 28 septembre 1958 ont trouvé en ces élites le rempart approprié pour l’atteinte de leurs objectifs, se jouent de notre bon sens et notre libre arbitre au profit de leurs intérêts égoïstes. Sans scrupule et sans état d’âme ils dictent à nos Etats des doctrines sous un paternalisme méprisant et exacerbé.

La loi guinéenne est claire sur les conditions de création et de fonctionnement des ONG qui doivent être indépendantes, éviter tout esprit partisan et observer une neutralité absolue. L’article 4 de la loi L/2005/013 fixant le régime des associations en République de Guinée ajoute que : « les associations… sont apolitiques et ne peuvent s’affilier à un parti politique ». Malheureusement cette dernière dimension  semble poser problème aujourd’hui en Afrique. Le cas de la société civile guinéenne est encore plus expressif de cette situation. Les ONG guinéennes qui s’intéressent à la défense des droits de l’homme ont perdu leur crédit à cause de leur forte politisation. Elles ne peuvent plus rendre objectivement leur jugement sur les réalités sociopolitiques du pays. A cause de leur dérive partisane, il devient difficile d’adopter des mesures coercitives pour corriger certains excès.

A cause de leur faux jugement relevant du fait qu’ils sont inféodés à certains leaders et certains partis politiques, l’Etat guinéen a été mis sous les projecteurs des critiques arbitraires basées sur des informations erronées des représentants d’institution à la solde des assoiffés de pouvoir. En faisant une analyse rétrospective des événements survenus en Guinée de 2018 à 2020, il apparait clairement que tous les rapports rédigés par les défenseurs guinéens des droits de l’homme sont teintés de subjectivisme et manquent de toute objectivité.

On note plutôt une connexion étroite entre les activistes de la société civile et les politiciens en font foi :

 l’absurde grève du SLECG avec Aboubacar Soumah conforté dans sa position par le PCUD d’Abdourahamane Sanoh et une certaine presse.

Le représentant de Human Rights Watch  ne cache pas son militantisme et son acharnement contre le pouvoir en place. Dans tous ses rapports il tient à donner une fausse image de la réalité sociopolitique de la Guinée.

Mohamed Barry, quand à lui, rien que des éloges sur Cellou Dalein de l’UFDG sur sa propre page facebook.

Découvrez ci-dessous

Les analyses faites par ces activistes ont toujours prouvé un malaise en Guinée. Jamais ils ne mettent en évidence les progrès réalisés par l’Etat guinéen dans le domaine des droits de l’homme et des libertés individuelles.

Que n’a pas fait Aboubacar Akoumba Diallo pour nuire à l’image de sa patrie dans ses travaux au sein de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives, ça c’est de l’apatridie. Pour faire plaisir à un homme il nuit à tout un peuple quelle ironie du sort !

Mamadou Aliou Barry également ce maitre corbeau ne finit pas de s’égosiller sur les antennes des médias internationaux France 24, TV5 Monde etc. Tantôt président de l’Observatoire National de la Démocratie et des Droits de l’Homme, ce sombre individu souffre d’un manque d’honnêteté morale.

Ce maître corbeau ne connait que le seul siège de l’UFDG en Guinée. Réécoutez-le ci-dessous au siège de l’UFDG

Comment alors des institutions internationales comme Amnesty International, FIDH, HRW etc. qui pourtant défendent une éthique et une méthodologie que sont l’impartialité, l’indépendance, peuvent se laisser distraire par de tels individus obnubilés par l’esprit partisan ?

Il est alors venu le temps pour l’Etat guinéen de revoir en profondeur les agissements de la quarantaine d’organisations de la société civile qui se consacrent à la protection des droits de l’homme.  Malheureusement certaines d’entre elles sont les antennes locales d’organisation internationales susmentionnées. 

Aujourd’hui le doute est jeté sur la société civile guinéenne qui est devenus la branche active des partis politiques dans le pays. Non seulement aucun crédit n’est maintenant accordé à leurs multiples déclarations et ils ont sur la conscience les multiples victimes qu’ils ont sataniquement préparées dans l’espoir de ternir l’image de l’Etat guinéen.

La grande majorité de ces organisations de défense des droits de l’homme en Guinée sont activement liées à des partis ou des personnalités politiques. Ces liens peuvent être professionnels, financiers, politiques, institutionnels et parfois même, familiaux.  Ces rapports sont basés sur des échanges d’informations, à l’organisation de réunions stratégiques, la collecte et le transfert des fonds en passant par la mobilisation de militants, l’utilisation de faux comptes ou de noms d’emprunts pour véhiculer des mots d’ordre et parfois même, la participation active à des actions subversives.

Cela met à nu la légèreté avec laquelle certaines organisations internationales enquêtent et analysent et jugent notre pays pour ensuite nous donner en pâture aux instances internationales (l’Union africaine, Nations-Unies, Union Européenne), aux médias internationaux et à l’opinion publique, des rapports censés être le reflet fidèle de la réalité guinéenne. Pourtant, ils doivent avoir le minimum de respect et de considération pour leurs propres statuts et l’exigence de neutralité qui doit caractériser leurs activités et commander plus de vigilance dans le choix de leurs collaborateurs.

Si les organisations de la société civile guinéenne souhaitent conserver leur crédibilité et poursuivre leurs objectifs pour le bien des populations, il leur appartient de faire le ménage en leur sein.

Dénoncer ceux qui les utilisent à des fins politiques et partisanes ;

Exiger plus de rigueur dans leurs actions pour promouvoir les droits humains ;

Les enjeux liés à la consolidation de notre jeune démocratie sont trop importants pour courir le risque de dévoyer les luttes menées en son nom.

Lire le rapport ici

Mohamed Youla, citoyen guinéen

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