http://Actuguinee.org / Les manifestations à l’appel du FNDC en juillet et août dernier ont fait plusieurs morts, de blessées et des arrestations notamment des leaders du mouvement par les autorités de la transition.
Face à ces violations de la liberté de manifestation et d’association, la commission Africaine des droits de l’homme a, dans un communiqué dit être « profondément préoccupées par la situation inquiétante des droits de l’homme en République de Guinée ».
Selon la commission, la Guinée est confrontée à plusieurs défis liés à la garantie des droits de l’homme, c’est pourquoi constate-t-elle, « amèrement que ces défis entrainent continuellement des violations des droits de l’homme, en particulier des violations de la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique, ainsi que du droit à la vie et à l’intégrité physique »
S’agissant de la répression des manifestations et la dissolution du FNDC, la commission Africaine des droits de l’homme a rappelé aux autorités de la transition que de tels actes « sont incompatibles avec ses obligations de protection en vertu de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples ».
Par ailleurs, l’organe en charge des droits de l’homme de l’Union Africaine invite l’Etat guinéen à enquêter afin que les auteurs des actes de répressions soient appréhendés et soumis aux sanctions en vigueur.