http://Actuguinee.org/ Les collectivités locales dont les conseils communaux ont été dissous par un décret du président de la transition, peinent toujours a être remplacée par des délégations spéciales dans certaines localités.
Ce retard accusé il y a presque trois mois, est dû à plusieurs raisons que le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation a évoqué ce vendredi 02 décembre 2022, sur les ondes de Fim Fm.
Mory Condé a fait savoir qu’il a reçu des listes de la plupart des collectivités et les propositions de délégation spéciale par l’intermédiaire des sous-préfets, préfets et gouverneurs. Cependant, dit-il « dans ma façon de travailler, j’ai l’obligation de me faire entourer de mes collègues, d’un minimum d’arsenal juridique pour ne pas être demain devant un juge administratif. Les collectivités ont été dissoutes pour mauvaise gestion et autres. Vous aurez condamné si vous apprenez demain que la délégation spéciale de telle collectivité que j’ai mise en place, aurait été recyclée par faute de vigilance de ma part lors de la signature de l’arrêté qui nomme les membres de la délégation spéciale », indique-t-il
Ainsi, la plupart des localités où les délégations spéciales n’ont pas encore été installées, le ministre soutient avoir relevé des magouilles dans les listes des personnes proposées.
« Y a eu assez de ping-pong, de lutte. Des arrêtés ont été pris et à la dernière minute on se rend compte que Alpha Mamadou Diallo qui était membre du conseil communal, a enlevé Alpha sur son nom et devient maintenant Mamadou Diallo. Je vous donne un exemple : l’autre jour la délégation spéciale de la commune urbaine de Mali devrait être installée, les gens étaient dans la salle, à la veille, le préfet m’a appelé pour dire que ‘’je viens de détecter quelque chose, y a quelqu’un qui a changé une partie de son nom mais qui est de l’ancienne liste (liste des conseillers communaux dissous ndlr), et qui a même fait un extrait de naissance’’ et donc si on installait, on ne pouvait plus revenir là-dessus. Donc on était obligé de suspendre l’installation. Ces détails qu’on ne peut pas passer tout le temps pour communiquer. C’est ce qui fait le retard », a expliqué Mory Condé
Il faut noter qu’à date selon le ministre de l’administration du territoire, plus de 80% des collectivité ou il y a eu la dissolution, les arrêtés des listes des membres des délégations spéciales, « ont été bien purifiés (…) et ça a été envoyé aux préfets »