« Quelqu’un peut vivre aujourd’hui avec le SIDA pendant 30 ans, 50 ans sans problèmes » (Dr Abasse Diakité)

Le premier Décembre de chaque année est déclaré journée internationale de la lutte contre le SIDA, une manière  d’informer largement les populations du monde entier sur les risques de contagion à l’endroit de cette pandémie.

 A l’occasion de la dite journée, célébrée le 1er Décembre 2020, en Guinée, la rédaction du groupe Djoma médias a joint en direct dans leur émission  » on refait le monde  » Dr Abass Diakité, Directeur exécutif du CNLS a fin de comprendre les mesures qu’ils ont prises pour diminuer la propagation de la maladie en Guinée.

D’entrée la en jeu, il a introduit ceci. << La lutte contre le SIDA est une lutte multi-sectorielle .

Donc, tout le monde a son rôle à jouer surtout vous les journalistes, vous avez un rôle important.

Nous faisons notre mieux, et nous utilisons tous les canaux pour informer la population dans la mesure  du possible >>.  A-t-il introduit.

Et de poursuivre. << Mais, il faut connaitre la réalité, quand Ebola est venu dans le pays, tout le monde était focalisé sur Ebola et, c’était une réalité parce-que la situation était très grave et déplorable.

Donc que ça soit nos partenaires que ça soit le Gouvernement, le souci numéro un des uns et des autres était vraiment de se débarrasser de Covid- Ebola .

Et, la différence entre Covi-d- Ebola, quelqu’un peut vivre aujourd’hui avec le SIDA pendant 30 ans, 50 ans sans problèmes.

Il prend correctement ses médicaments, s’il a un comportement raisonnable, mais quand c’est Ebola, c’est une question de jour, quand c’est Corona virus, c’est une question de jour, c’est pourquoi parfois les gens se sont beaucoup focalisés  sur ces dernières périodes et, au détriment de tout le monde.

Bon, vous savez les gens créés parfois, disons des situations >> . A t-il ajouté

Pour finir, il a laissé entendre ceci. << Nous fournissons assez d’efforts d’abord pour la disponibilité des ARV au niveau central , on se bat pour ne pas qu’il ai la rupture.

Également, il y’a la distribution des ARV au niveau région. Mais, vous allez trouver par exemple à l’intérieur d’une préfecture où il y’a un stock important dans la préfecture et vous trouverez le stock est entrain de finir et dans l’autre sous-préfecture rupture  un problème de rupture.

Donc, ça c’est une réorganisation >>.

Eugène Capi Balamou pour http://Actuguinee.org

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