Préfecture de Labé : voici les communes rurales où le viol est plus répandu…

Le service de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables est en ordre de bataille pour stopper le viol des jeunes filles et femmes. Dans la préfecture de Labé, les cas qui lui sont référés sont en majorité décelés dans les communes rurales de Popodara, Hafia et Dionfo.

Depuis le début de l’année 2023, plus d’une vingtaine de cas de viols ont été enregistrés dans la préfecture ainsi que des cas de maltraitances à l’égard des enfants.

Le chargé de la question de l’enfance à la préfecture de Labé Ibrahima Camara, est saisi au quotidien pour des abus sexuels ou autres maltraitances à l’égard des enfants.

« Cette préoccupation, elle est majeure. D’une part, il y a eu des améliorations parcequ’il y a des dénonciations qui se passent partout. À un moment donné quand les enfants étaient maltraités dans les familles, au niveau des restaurants ou foyers coraniques, les informations n’étaient pas remontées au niveau des structures qui sont chargées de cela. Mais maintenant, à travers nos représentants, dès que ça tombe nous sommes informés. De janvier à maintenant, nous avons reçu environ 7 cas de maltraitance, et bien plus de 17 cas de viol », révèle-t-il.

Ibrahima Camara, chargé de la question de l’enfance à la préfecture de Labé

Ibrahima Camara dit vouloir faire des cas de viols et de maltraitance à l’égard des enfants, un lointain souvenir. Mais hélas !

« Ici, les viols sont beaucoup plus répandus dans les communes rurales de Popodara, Hafia et Dionfo. Mais, je ne dit pas que ça ne passe pas dans les autres communes rurales… Par ailleurs, nous gérons actuellement le cas d’un enfant qui est exploité par une dame restauratrice. L’enfant ne se repose pas. Du matin au soir, il ne fait que travailler. Il y a un autre cas de châtiment corporel. Un enfant qui est brûlé. L’eau chaude sur le corps d’un enfant. Vous voyez combien de fois cela est criminel », martèle-t-il.

Dans les textes juridiques, une tentative de viol vaut l’action. Le code pénal guinéen punit ce crime à une peine allant de cinq à dix ans d’emprisonnement et jusqu’à la perpétuité lorsqu’il entraîne la mort de la victime.

Labé, Boubacar Siddy Barry correspondant régional de Actuguinee.org 

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