Depuis quelques temps, face à la montée en
puissance des propos violents, des menaces et actes de violences dans les
revendications politiques, nous constatons des arrestations et détentions de
citoyens guinéens en violation de toutes procédures en la matière.
Pour la dernière en date, c’est l’interpellation
musclée de deux jeunes membres du FNDC à domicile (KOUNDOUNO et IBRAHIMA
DIALLO) en violation des principes de protection du domicile privé (selon des
témoins).
Devant cette situation, nous condamnons les
conditions d’interpellation et de garde à vue de ces deux citoyens guinéens.
Ensuite, le refus de l’assistance d’un avocat est
une autre violation des lois nationales et internationales.
Quel que soit la gravité des infractions commises,
Ia présomption d’innocence est de règle et ne peuvent être interpellé en
violation flagrante de la loi et de toutes procédures en la matière.
Comme en droit la forme prime sur le fond, ils
doivent être purement et simplement libérés pour violation de la procédure.
Par ailleurs, le contexte politique est défavorable
à de tels agissements de deux parties.
Car à ces instants précis, chacun doit faire le
maximum de lui-même pour faire baisser les tensions et renouer avec le dialogue
afin de sortir notre pays de l’incertitude.
Nous demandons les autorités nationales de
respecter et de faire respecter les lois et surtout l’arrêt immédiat de toutes
formes d’interférence dans le fonctionnement de la justice.
A la police et à la gendarmerie de se limiter à
leur rôle de prévention et de maintien de l’ordre et de la sécurité
conformément à leur mission régalienne et constitutionnelle.
L’Etat de droit exige la soumission des autorités
et de tous les citoyens à la loi, sans distinctions aucune.
Vive la justice pour que vive l’ETAT !
Vive la paix pour que vive la démocratie!
#libération immédiate de Koundouno et IBRAHIMA DIALLO pour vice de forme.