Le chef de file de l’opposition guinéenne a-t-il vraiment une pierre à la place du cœur ? La question est d’actualité vu le nombre de jeunes qui tombent sous les balles sans que la justice ne se bouge. Pendant ce temps, Dalein se plait à faire un décompte macabre : 1, 2, …90, 91, 92, 93… Et au bout du tunnel, le résultat reste le même. Ce leader, venu en politique par arrangement après les salles climatisées, a comme pour finalité, le pouvoir. Explique-t-il aux jeunes que si un jour il arrivait au pouvoir il ne peut les satisfaire tous ? Est-il sensible aux pleurs des femmes qui regrettent la mort de leurs enfants?
Au Kenya où l’inimité politique avait atteint un seuil jamais égalé avec des milliers de morts, les ennemis d’hier que sont Uhuru Kenyatta et Raila Odinga ont fait la paix. Mieux, Odinga qui aimait à brandir la rue comme moyen de pression, avait fini par faire comprendre à ses partisans qu’il ne sert à rien d’offrir sa chair aux canons des forces de l’ordre. En Guinée, quand Dalein comprendra que le pouvoir se gagne par la malice et non par les muscles. N’est-ce pas Sidya ?