http://Actuguinee.org / Le Secrétaire Général du syndicat de la presse professionnelle de Guinée (SPPG) est libre de tout mouvement, depuis le mercredi 28 février. Cette libération du journaliste Pendessa fait suite à la pression du mouvement syndical guinéen. A Boké, des hommes de médias se sont réjoui de sa libération avant de qualifier sa détention d’arbitraire et d’abus de pouvoir.
Mamadouba Camara, correspondant de l’Agence Guinéenne de Presse (AGP) à Boké, se dit satisfait de cette libération
« Je m’en réjouis de sa libération. Je crois que les autorités guinéennes étaient dans leur droit de prononcer aussi cette peine. Ce qui me réjouis davantage, c’est le fait que les autorités guinéennes ont accédé à cette demande du syndicat », dit-il
Pour Mamadou Pethé Diallo, journaliste animateur à la radio Espace Kakandé, cette détention n’avait pas de fondement juridique.
« Il a été mis en prison, c’est un abus de pouvoir, c’est de l’autoritarisme du pouvoir en place. Car ce qu’il a demandé, c’est quelque chose de noble. En tant que journaliste, si j’apprends qu’il est sorti de prison, je ne peux que me réjouir », a t-il fait savoir
Oumar Sory Camara journaliste correspondant du site africaguinee.com, lui, pour sa part, invite les Syndicalistes à poursuivre le Combat jusqu’à la satisfaction des autres points de revendications.
« Le pari n’est pas encore gagné, car la libération de Sékou Jamal Pendessa était un préalable pour aller aux négociations. Donc, il reste encore 4 autres points de revendications. Je pense que la libération de Pendessa ne doit pas signifier la fin du combat, c’est plutôt le pérenniser jusqu’à la satisfaction de tous les autres points de revendications », soutient-il
A noter qu’après la libération de Sékou Jamal Pendessa, le mouvement syndical a fait un communiqué dans la soirée, pour suspendre la grève afin de faciliter le dialogue avec le gouvernement.
Région de Boké Mamadou Bah pour actuguinee.org / Tél :623 09 66 55