Sur http://Actuguinee.org /Et si le Front National pour la Défense de la constitution n’était qu’une offre politique simplifiée à l’excès? Un cocktail d’ingrédients incompatibles?
Face à
l’épineuse question portant sur l’alternance démocratique en 2020 au terme du
bail légal avec le locataire actuel de Sékoutoureya, les partis politiques
d’opposition soufflent le chaud et le froid. Le FNDC pourrait bien être ce
couteau à double tranchant.
D’abord, le
FNDC est cet instrument de mélange de tout genre de nature à délégtimer les
partis politiques dans le combat de l’alternance démocratique dans notre pays.
Si le front parvenait à créer cette rupture politique, il s’arrogera tout le
droit légitime de faire aboutir le pays
pour la première fois au respect à un ordre constitutionnel. Chose, qui n’a
jamais été possible jusque-là. Les partis politiques souffriront aussi
longtemps de ce manque de créativité et de réalisme. Et dans ce genre de
combat, les partis traditionnels ne sortent jamais heureux. Car, au sortir des
élections, il y’a toujours des surprises. Le vainqueur n’est jamais l’homme
attendu. Ça devient un peu façon tombola politique.
Après plus de 60 ans sans alternance démocratique
, notre pays voudrait bien sortir de ce semblant qui constitue au regard des
besoins du pays, un grand frein pour notre émergence.
Le FNDC, un outil de haine par
ignorance ?
C’est un
véritable traumatisme qui va non seulement battre en brêche l’unité mais aussi
la confiance. Avec un populisme
dégradant et moins prospérant, le FNDC pourrait bien être une menace et un
outil de manipulation ou de ségrégation contraires aux valeurs républicaines.
On risque d’opposer des réponses inappropriées face à un problème très complexe
et assez endémique.
Cette
plate-forme veut juste combattre un mal sans se soucier de la suite. Le service
après vente n’est pas sa cuisine. Alors que le plus important, c’est aussi l’avenir pour ne pas réfaire un autre
pas en arrière. Resister pour assumer est la seule alternative la plus
plausible pour sauver notre nation.
On critique
avec véhémence les supporteurs du Oui. On les présente comme des punaises à
écrasser. C’est une grosse illusion
démocratique de présenter les promoteurs
du troisième machin comme des
anti-peuple. C’est une option radicale avec des démarches moins rassurantes.
Elle est xénophobe, cette méthode. Car, elle consiste à donner plus de
légitimité aux uns de parler au nom du peuple et contraint les autres à la
traîtrise. C’est une privation de leur
statut moral.
Les premiers
croient mieux défendre le peuple et
susceptible de rassembler, mais avec un excès d’exclusion. Il faut accepter le
choix de chaque camp sur la base du
principe de la pluralité d’opinion.
On doit faire
comprendre aux citoyens qu’il existe plusieurs choix possibles et que le débat
portant sur l’alternance est ouvert à toute discussion de nature à voir utile
pour le pays. Et c’est ce qui manque dans le débat d’aujourd’hui.
Il faut quitter
le débat de personne pour attaquer le fond du sujet.
Pour l’heure,
le FNDC excelle beaucoup plus dans le populisme qu’avec réalisme. Il gagne dans
le combat virtuel et perd sur le terrain.
Alors que le
combat pourrait bien aboutir en sa faveur, mais, la stratégie déroulée
jusque-là face au camp adverse n’est qu’un travail de sabotages.
La question
légitimite que l’on se pose est de savoir: Dans ce cas de figure, qui doit
valablement revendiquer le monopole moral de la representativité du peuple? Le
OUI ou le NON?
Loin du rôle
d’un oiseau de mauvais augure, à méditer sans passion!