Le devoir d’un questionnement : y a-t-il du copinage au sein de l’enseignement technique et de la formation professionnelle au sujet de l’octroi de bourses aux lauréats?
Les parents d’élève se déchaînent
La semaine dernière, le Maroc a renvoyé 10 lauréats guinéens parmi 249, tous étaient partis dans le cadre de la formation professionnelle, les dix lauréats sont rejetés par inaptitude au test d’évaluation, échec de fin d’année et la non-conformité du diplôme. Cette situation a mis en exergue la « magouille » qui se passe au sein de certains départements, la façon dont sont octroyées les bourses aux formateurs et aux lauréats.
Nombreux sont des parents d’élève, qui n’ont pas tardé la semaine dernière de déplorer la manière par laquelle le ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle évalue les lauréats afin de les octroyer les bourses pour continuer leur formation ailleurs.
« Il est difficile de croire les explications du ministre au sujet du cas de ces boursiers renvoyés du Maroc par manque de niveau. Avant tout, c’est le ministère qui évalue ces lauréats, et il retient les meilleurs, de ceux qui ont eu les meilleures notes pendant l’évaluation. Je ne sais pourquoi on peut rejeter des lauréats qui ont dorénavant été évalués par le ministère. Ce qui veut dire qu’il y a de la magouille au sein du département, critique un parent d’élève.
« Ce qui veut dire que le ministre Albert Damantang a dérapé au suivi. Il devrait suivre attentivement la façon dont on octroie les bourses. Mais quand on renvoie certains bénéficiaires de bourses par manque de niveau. Cela dénote une manière directe ou indirecte,le peu de souci de certains hauts responsables quant au bon suivi et évaluation de nos lauréats depuis à la base, c’est-à-dire qu’on impose la rigueur dans les évaluations avant qu’on ne subisse l’humiliation ailleurs, »
Dans les milieux universitaires, cette actualité fait thème à débattre à cause de la grande humiliation qu’a subie l’image de la Guinée ailleurs, au sujet du renvoie de ces « lauréats » par manque de niveau.
Certains universitaires n’ont pas manqué de montrer leur ras-le-bol au sujet de cette grande débâcle, qui accablerait fortement le bilan du ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle par manque de rigueur.
« Ce sont l’insouciance et le copinage qui expliquent cette situation humiliante, surtout en choisissant les leurs qui ne sont pas à la hauteur, que le ministre Damantang serait tout sauf innocent de cette situation lamentable et déplorable, » déplorent quelques parents d’élève.
Nous y reviendrons pour d’autres réactions
Sekou Mara pour Actuconakry.com
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