http://Actuguinee.org / La théorie du complot est un aveux d’échec et de faiblesse de la part d’un ancien chef d’Etat qui ne sait à quoi s’accrocher. Dans sa chute il veut entraîner les guinéens dans un scénario de positionnement des uns contre les autres, c’est assez regrettable. Même si cet argument était fondé, ce qui est loin d’être le cas d’ailleurs puisque nous sommes tous témoins de cela, un ancien président même putschiste devrait s’y prendre intelligemment puisque cela affecte dangereusement la paix et la quiétude sociale.
On comprend aisément l’acharnement de Dadis contre Sekouba car ce dernier a réussi là où lui il a échoué, c’est une simple expression de haine et de la jalousie.
Sekouba et Dadis ne seront jamais dans la même catégorie dans l’histoire, l’un a décidé de sacrifié son honneur et sa parole en exprimant clairement sa volonté de confisquer le pouvoir. N’oublions pas, c’est de là qu’est survenu le 28 septembre pas autre chose. Le 28 septembre a été organisé sur l’accord de tous les acteurs qui voulaient lui barrer la route. S’il y a complot, c’est bien de la part de ceux qui ont contribué à la manifestation de cette idée.
Quant à Sekouba il a tenu ses engagements et a conduit une transition apaisée et réussie. Dadis est jaloux de cela. Chacun peut dire ce qu’il pense en fonction de ses intérêts politiques, mais Sekouba demeure un officier d’honneur qui est positivement rentré dans le cercle restreint des officiers africains qui ont tenu parole.
En plus de ce sarcasme complotiste, Dadis manifeste une ingratitude profonde contre Alpha qui l’a protégé contre la CPI et l’entretenu dans son exil doré. Il n’a jamais voulu livrer Dadis et ses proches alors qu’il le pouvait comme l’a fait Wattara à ses adversaires en Côte d’Ivoire. Là aussi s’il pense que Sekouba et Alpha ont comploté pour l’evincer du pouvoir, c’est que lui aussi et Cellou qu’il adule aujourd’hui avaient aussi un plan de comploter pour écarter Sekouba et Alpha. Cet argument est farfelu et insensé.
Soyons un peu sérieux dans notre pays à ne pas accorder de l’importance à des mégalomanes qui par mechanté vont de coq à l’âne en tentant de remonter les autres ethnies contre une car c’est cela sa stratégie qui me ressemble un peu aux derniers rings d’un désespéré.
Dadis subit les malheurs de son cynisme à sacrifier la paix et la stabilité de la Guinée pour ses ambitions personnelles et ethniques.
Sincèrement les arguments de Dadis ne devraient même pas impressionner un écolier. Il parle du complot comme on l’a toujours entendu de la bouche des politiciens. Ses arguments frôlent le ridicule quand il tente de séduire son allié politique de L’ANAD qui a été le principal artisan de sa chute et le premier à le charger comme coupable dès après les événements de Koundara. En plus des séquelles de sa maladie, il est aussi victime du syndrome de Sthokolm. On comprend cette volonté de rapprochement politiquement concrétisée par un regroupement ethnico politique dont Dadis s’érige en avocat.
Il n’a encore rien compris pensant qu’il s’en sortira par la manipulation de l’opinion par des arguments ethnicistes. C’est une déception de la part d’un ancien chef d’Etat. On comprend aisément que la Guinée a eu la chance de voir la gouvernance de Dadis écourtée vu ses intentions divisionnistes et confrontatiosnistes. Il continue à constituer un vrai danger pour l’unité de la Guinée. Ces 13 années ne l’ont pas grandi, il devient plus petit et plus sarcastique.
Nous devons pour la stabilité de ce pays dénoncer une telle attitude d’irresponsabilité que de poser des questions qui reviennent aux juges. Seul le juge apprécie l’opportunité de faire comparaître quelqu’un et non la haine d’un méchant qui veut entraîner tout le monde dans son échec. Dadis était-il celui là qui était prêt à organiser les élections et rendre le pouvoir à un civil ? Pourquoi d’ailleurs les événements de 28 septembre ?
Parfois faisons passer la raison à nos émotions, la Guinée est plus importante que nos individualités et nos communautés.