Labé : ce qu’il faut retenir de la mission du Secrétariat général des affaires religieuses 

http://Actuguinee.org / Deux jours ont permis à la délégation du Secrétariat Général des affaires religieuses de Guinée d’exposer la nouvelle réglementation en vigueur dans le domaine, à ses pairs de Labé, pour la cohésion et l’entente dans les lieux de culte. La définition des rôles des différents responsables religieux, ou encore la distance entre les mosquées étaient entre autres les grandes lignes du support validé par le secrétariat de Tutelle. 

La fondation de Karamoko Alfa a servi de cadre à cette rencontre où une dizaine de fidèles musulmans (dont les 5 secrétaires préfectoraux des affaires religieuses de la Région) ont reçu les hôtes en compagnie du représentant des églises, le Père Kokoly Apolinaire Kolié.

Elhadj Abdoul Karim Diallo un des missionnaires est revenu sur le bien-fondé de leur passage à Labé. « Après Mamou dans le même cadre, on est ici pour bien définir les rôles des religieux. A commencer par celui de l’inspecteur régional des affaires religieuses. Ensuite les secrétaires préfectoraux, sous-préfectoraux et communaux. Le rôle de l’imam, comment doit-il être nommé, qui sont ceux qui le choisissent. Le rôle des muezzins ainsi que les conseillers des mosquées. Comment entretenir ou construire une mosquée, etc. », a t-il expliqué. 

Dr Mohamed Lamine Diallo le chef de la mission


Le chef de la mission Dr Mohamed Lamine Diallo indique que même les ONG religieuses et Foyers islamiques sont concernés. « Tout ceux qui œuvre dans le cadre religieux sont obligés de se soumettre à la nouvelle réglementation. Ce, pour la consolidation de la cohésion sociale dans les lieux de culte ( musulman et chrétien) », dit-il.

Elhadj Badrou Bah inspecteur régional des affaires religieuses à Labé tient à préciser que les autorités vont veiller au grain. « Désormais tu ne pourras pas construire une mosquée dans l’intention d’être imam. Tous les fidèles sont au même pied d’égalité pour l’imamat. La distance entre les mosquées dans les villes est fixée au minimum à 500 mètres. Dans les communes rurales à 1km. Mon rôle c’est de divulguer l’information dans toute ma juridiction. Dans certains villages, il y a des mosquées où on ne devrait pas effectuer la prière du vendredi. En ville, on constate la proximité des mosquées, d’où l’interférence entre les appels des différents muezzins par exemple », regrette l’imam


Depuis Labé Boubacar Siddy Barry pour Actuguinee.org 

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