Un silence qui en dit long est-il plus éloquent qu’un long discours vide de sens ?dit-on
Tandis que les acteurs politiques guinéens continuent à rallier la représentation diplomatique française en guinée pour les condoléances suite à l’attaque au siège de la rédaction de Charlie Hebdo,le dit hebdo perdure dans la provocation contre l’islam selon certains analystes.ce numéro paru ce 14 janvier suscite des débats controversés.
Notre pays n’a pas toujours communiqué par rapport à la vente ou le refus de diffusion par tout moyen comme d’autres pays l’ont fait.
Au Sénégal, le ministre de l’Intérieur a interdit toute distribution et toute diffusion des éditions de ce mercredi 14 janvier 2015 des journaux français « Charlie Hebdo » et « Libération ».
Le ministre sénégalais de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, a annoncé l’interdiction de la distribution et de la diffusion, par tout moyen, des éditions de ce mercredi 14 janvier 2015 des journaux français Charlie Hebdo et Libération, dont les Une comportent une caricature du prophète Mahomet.
Selon un communiqué de ce département ministériel transmis à l’Agence de presse sénégalaise, précisant que les contrevenants s’exposent aux lois et règlements en vigueur, « il est interdit de distribuer et de diffuser, par tout moyen, les éditions de ce jour de l’hebdomadaire français Charlie Hebdo et du quotidien français Libération, sur toute l’étendue du territoire national ».
Une mesure du reste incompréhensible, d’autant que le Président sénégalais Macky Sall a accepté, le temps d’un dimanche d’être Charlie Hebdo, en marchant à Paris, aux côtés de plusieurs de ses homologues, notamment du Bénin, du Niger, du Mali, de la France, entre autres, pour condamner l’attentat contre l’hebdomadaire français.
Ce mercredi, pour le premier numéro édité après la mort, le 7 janvier dernier, d’une partie de sa rédaction, quelque 5 millions d’exemplaires du journal Charlie Hebdo ont été distribués dans plus de 20 pays. A rappeler que le Sénégal est un pays laïc où 95% de la population est musulmane. Une représentation du Prophète y est strictement interdite.
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