La commune rurale de Kintinia vient de boucler sa session budgétaire exercice 2020-2021 et l’espoir semble permis pour l’achèvement ou le démarrage d’ambitieux projets d’intérêt communautaire pour l’année qui pointe à l’horizon.
Au cours de l’année qui s’achève, le conseil communal dit avoir mobilisé une enveloppe financière de29.815.976.601 francs guinéens contre une dépense qui se totalise à 24.494.625.664 francs guinéens pour une épargne de 5.319.350.937 francs guinéens.
Il convient de rappeler que ce volet recette a été rendu possible grâce aux redevances minières versées à la commune via le Fonds de Développement Economique Local (FODEL), par l’ANAFIC ( Agence Nationale de Financement des Collectivités ) mais aussi par l’apport de la mairie de Kintinia elle-même et celui les districts de son ressort.
L’année qui s’achève a été aussi marquée par l’ouverture de nombreux chantiers d’intérêt communautaire comme desforages d’eau, de champs agricoles aux techniques culturales de dernière génération, des marchés publics, des postes de santé, des logements sociaux et des maisons des jeunes. Plusieurs projets destinés aux jeunes et aux femmes ont été également financés à hauteur de plus de 10 milliards de francs guinéens et qui plus est ,un projet phare de lotissement de Kintinia-centre inspiré d’un standard préfectoral pour un coût de 400 millions versés au service Habitat de Siguiri qui a même publié le nouveau plan cadastral de la future ‘’préfecture de Kintinia ‘’.
Dans un proche avenir, les opérations de marquage des édifices à démolir devront commencer avec plus de 300 parcelles réservées au recasement des foyers touchés, a expliqué un agent de service Habitat devant une foule de jeunes, de sages et de femmes réunie dans la maison des jeunes de Kintinia.
D’après le maire-député Balla Camara, cette démarche vise à : « ériger la sous-préfecture de Kintinia en préfecture mais pour cela, chacun doit faire preuve de sacrifice :la population, les cadres de la commune et le gouvernement », a-t-il recommandé.
Il s’est par ailleurs réjoui de l’amélioration des relations de bon voisinage entre la société aurifère SAG et les communautés riveraines de Bouré. Un pari gagné selon lui, grâce à ces redevances minières – sous l’ère du régime d’Alpha Condé-qui permettront aux Bouréka d’être autonomes en se tournant vers d’autres activités de subsistance extra minières.
