Le discours du Président Guinéen, le 4 septembre
2019, ne manque pas de faire réagir des acteurs politiques comme des acteurs de
la société civile à l’intérieur du pays
A kankan,fief naturel du parti au pouvoir, Dr
Lonceny Cherif président régional des organisations de la société civile est
clair « Je fais une
très bonne lecture de ce discours. Le problème de troisième mandat, je n’en
parle pas tant que le premier intéressé lui-même, n’en parle pas. La position
de ma structure ici à Kankan est claire , on s’était prononcé, en disant
qu’aucune constitution n’est immuable. C’est notre point de vu. ».
Pour Mamoudou Camara secrétaire fédéral de l’union
des forces républicaines, une modification constitutionnelle est impossible en
Guinée.
Que le président ne tergiverse pas ,qu’il se prononcer clairement sur son objectif.
S’il a l’intention de briguer un autre mandat, il n’a qu’à le dire. Pourquoi
demander une consultation entre le premier ministre et les forces vives de la
nation. Il pouvait se prononcer directement. Mais il sait déjà que c’est chose
impossible en Guinée ». A-t-il déclaré devant notre reporter.
Même son de cloche chez Antoine Dogbo Guilavogui, secrétaire fédéral de la principale formation politique de l’opposition guinéenne (UFDG). Pour lui le moment est mal choisi pour une concertation, il a aussi appelé à une prise de conscience des guinéens.