Insécurité à Conakry : Quatre présumés bandits tombent dans les filets de la Brigade anti criminalité!

Après plusieurs mois de recherches actives, la brigade anti criminelle (BAC) vient de mettre la main sur quatre bandits  qui sont connus des services de sécurité pour leur implication dans plusieurs attaques main armée à Conakry. Ces quatre bandits ont été présentés devant la presse dans la matinée du  lundi 25 novembre au Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile  sis à Coléah.  

Ainsi, c’est ainsi que  Mohamed Mady Bangoura, Abdoulaye Sow, Onivogui Angelo Mamadou Djouldé Diallo qui ont étés interpellé dans la nuit du dimanche 24 novembre 2013 à Nongo, dans la commune de Ratoma avec des armes et des véhicules dont entre autres : un tété 30, une Makarov, une mercédez  RC 8686-Yet un autre véhicule garé au niveau de la Bac n°5. Ce vehicule a été appréhendé par la Bac n°7 au carrefour Nonga Contéya.

Le Colonel Mamadou Soumah, Coordinateur Général des Brigades Anticriminels BAC explique : « le nommé Mohamed Mady Bangoura, m’a été déposé par la BAC n°8. Il est soupçonné de détenir une arme de guerre. Mais depuis ce jour, j’ai tout fait pour qu’il puisse me montrer ou bien me déposer cette arme là, impossible.  Abdoulaye Sow, fils de l’Imam El hadj Amadou Sow domicilié au quartier petit symbaya, a été pris par une arme tété 30, plus six cartouches hier soir au bord de la mer de Nongo en se droguant. Et ce matin il a expliqué qu’il devait mener des actions. Je lui ai demandé comment il a eu cette arme,  et il vient de  reconnaitre qu’il l’a volé chez un  militaire. Cette arme Makarov qui est devant vous, ça été pris avec Onivogui Angelo par la BAC n°10,  qui lui aussi m’a été déposée, hier nuit aux environs de 22h.  Ce dernier me dit qu’il est élève gendarme et je ne sais pas comment il a eu cette arme. Mais la Bac n°10 me disait que c’est une arme volé avec une cartouche de dix balles. Sur les dix, six ont été tirés, les quatre n’ont pas été percutés.  Mamadou Djouldé Diallo, a été pourchassé par  la Bac n°7  hier (dimanche 24 novembre) dans une voiture Nissan primera sans numéro. Il a percuté deux taxis avant d’être arrêté. Moi-même informé, je me suis rendu sur les lieux,. On a trouvé chez lui un coupon de carte grise ».

Mohamed Gharé, Directeur Général de la police, s’exprimant à propos du sort de ces quatre présumés bandits,  a fait savoir que l’enquête déterminera la suite des événements. En suite, il a précisé qu’à chaque manifestation, chaque fois qu’il rétablissement  l’ordre public, on accuse les forces de l’ordre. Selon lui, c’est un tort qu’on cause aux forces de l’ordre, car selon lui,  parmi les manifestants, des individus sont armés, et  dés fois, ces derniers peuvent s’habiller en tenue de police ou de la gendarmerie.  Et de conclure : « Tout ça pour ternir l’image des services de sécurité et la preuve la plus éloquente est là devant vous. Je demande à chacun de jouer son rôle que ce soit les autorités administratives ou politiques, ainsi que la population. ça ne serre à rien de commettre des actes barbarie, enlevée la vie d’autrui pour accuser les services de sécurité. Donc, il faut que les gens arrêtent’.

Telly Diallo pour www.actuconakry.net

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