http://Actuguinee.org / Comme d’habitude, en période d’hivernage, l’insalubrité dans la ville de Conakry, un phénomène déjà très préoccupant, s’aggrave. En effet, à cette période, dans les rues et presque partout, on peut facilement observer des déchets de toutes natures, y compris des sachets d’eaux, lambeaux de vieux boubous, restes de médicaments traditionnels jusqu’au beau milieu des routes. La plupart de ces déchets finissent généralement leur course dans les caniveaux où ils viennent s’ajouter à d’autres déchets solides empêchant l’eau de suivre son chemin.
Dans la commune de Ratoma et de Matoto, par exemple, elles sont à la devanture des maisons, à tous les coins de rue et des carrefours, sous les poteaux électriques même sur la chaussée
Partout dans Conakry ce sont les mêmes réalités. Les poubelles publiques installées au bord des routes pour faciliter la collecte des déchets sont aujourd’hui transformées en dépotoirs d’ordures sur les voiries.
L’air en est du coup pollué, à cause de l’odeur nauséabonde qui s’en dégage. Faute d’autre choix, dans les quartiers de Taouyah, Tannerie et Bambeto les populations continuent de déposer les ordures devant les entrées de leurs maisons, avec l’espoir de voir les éboueurs venir les ramasser au plus vite.
Il faut vite une solution et les guinéens, plus précisément les conakrykas, doivent se rendre compte que l’insalubrité impacte négativement sur leur santé d’abord, ensuite sur l’économie, le tourisme et la prospérité de toute la guinée.
Mamadou Samba Barry
