http://Actuguinee.org / La cherté de la vie continue à se faire ressentir en Guinée malgré les annonces du Gouvernement d’ameliorer les conditions de vie de la population.
Dans la commune urbaine de Mamou au marché Pepekalé, certaines femmes vendeuses de denrées alimentaires se plaignent du coût élévé des prix ainsi que la rareté des clients. « Tous les produits sont montés (chers). Moi par exemple c’est de l’huile rouge que je revends. Actuellement le prix de l’huile est trop monté (cher). Je paie un bidon à deux cent milles. Un petit litre on dit quinze milles. Et si on fait descendre de l’huile dans les véhicules, au magasin on paie trois milles. À l’heure là tout le monde souffre au marché », se plaint Angeline Lamah.
Cette femme n’est pas la seule à être confrontée à cette cherté du marché. Pour Aissatou Barry, l’heure est très dure, « les acheteurs pleurent et nous aussi les vendeuses ont pleurent. Ils n’ont cas diminuer les prix des denrées alimentaires. On souffrent parce que y’a des gens qui n’achètent pas », déclare-t-elle
Pour mettre fin à cette situation, ces femmes proposent la réduction du prix du carburant qui a été augmenté par le Gouvernement.