Plusieurs violences ont émaillés la région administrative de Nzérékoré au cours de l’année 2020. Dans la préfecture de Nzérékoré, Macenta et Lola, des conflits politiques, intercommunautaires et celui entre éleveurs et agriculteurs ont causé la mort de plusieurs personne. Selon un rapport publié ce jeudi 21 janvier 2021, plus de 60 personnes ont trouvé la mort suite à ces violences perpétrées dans la région.
Pour rappel, les récentes atrocités dans la préfecture de Macenta du 26 au 27 décembre 2020, ont fait 22 morts selon ledit rapport. Ce conflits a opposé la communauté Toma et Toma-manian sur l’inauguration de la maison et l’intronisation du patriarche dit-on. Plusieurs dégâts matériels ont été enregistrés au cours de ces violences. Au moins 56 personnes ont été blessées dans le même événement selon le rapport. Dans la même préfecture, des affrontements avaient opposés les mêmes ethnies du 23 au 24 juin dans la sous-préfecture de Koyamah autours d’un bas-fond. Le bilan officiel faisait état de 4 morts et 93 civils blessés.
Les 22 et 23 mars 2020, 36 personnes ont perdu la vie dans la préfecture de Nzérékoré, suite aux violences électorales liées aux législatives et au referendum. 129 personnes avaient été blessées et 83 bâtiments détruits et incendié dont 3 églises.
Le conflit entre éleveurs et agriculteurs à Gonota dans la sous-préfecture de Guéasso préfecture de Lola ont aussi fait 1 mort et 92 citoyens dont 57 femmes arrêtés et déféré à la prison civile de Lola.
Suite à toutes ces violences qui ont secoué la région, provoquant la mort d’au moins 63 personnes en une année, le collectif des organisations de défense des droits de l’Homme s’est indigné face à la violation abusive des droits de l’Homme dans la région. Il dénonce également l’intronisation de deux patriarches dans une même ville et l’ingérence des autorités administrative dans le choix des patriarches.
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Jean Kouloubo KALIVOGUI, correspondant régional en Guinée forestière, pour Actuguinee.org