Sur http://Actuguinee.org /Comme on le voit, la nouvelle Constitution est tellement ultra-partisane, régressive et réactionnaire car fabriquée secrètement en vue de la confiscation définitive du pouvoir, qu’elle ne peut pas avoir la majorité requise pour être adoptée. Le mécontentement populaire est généralisé dans le pays, visible partout et prêt à exploser.
Le
pouvoir du RPG et de son chef sont massivement rejetés par les populations,
particulièrement les jeunes, premières victimes de cette politique
anti-progressistes.
A
travers tout le pays, les jeunes ne manquent aucune occasion d’exprimer leur
ras-le-bol face à une politique qui les sacrifie et ne leur offre que des
discours fumeux et d’innombrables promesses sans lendemain. L’impopularité du
pouvoir est allée grandissante depuis les élections communales du 4 février
2018.
Face
à son échec cuisant, il n’a pas d’autre choix que d’utiliser la démagogie, la
corruption à outrance et la violence pour s’imposer.
Depuis
plusieurs mois, le pays vit au rythme de cette campagne électorale illégale
alors même que le corps électoral n’a pas encore été convoqué pour un
référendum.
Des
missions de rang ministériel sont envoyées à travers le pays, distribuant des
milliards dont personne ne dira l’origine, pour acheter les consciences auprès
de notables véreux ou de populations à la limite de la survie. De ridicules
matchs de football coûtant des milliards sont organisés pour séduire des
populations vivant dans une misère indicible, abandonnées à leur triste sort.
Dans
le même temps, tout l’appareil répressif est mobilisé pour intimider, voire
terroriser tout citoyen qui exprimerait d’une manière ou d’autre son désaccord
avec la forfaiture en préparation.
Même
des artistes émérites ayant jadis chanté les louanges du pouvoir mais qui, à
présent refusent de se faire utiliser pour une cause qui n’est pas celle du
peuple, sont violentés par des agresseurs habillés comme les forces de
sécurité. On arrête des citoyens portant des tricots contre le troisième
mandat.
On
nous signale que dans certaines régions, des militants du RPG portent des armes
blanches, certainement pour répondre à l’appel de leur chef à un
« combat », qui ne peut être que fratricide, dans un contexte de
guerre civile programmée.
Les
partis politiques sont fortement intimidés, surtout lorsque leurs dirigeants
traînent des casseroles : « Tu te tiens tranquille ou on va
casser… » ou « Toi-même tu sais… », allusion aux valises de
Francs glissants distribuées pour acheter des opposants.
Le
chantage est clair. D’autres dirigeants qui ne font que recourir à leur droit
de manifester, sont victimes de harcèlement judiciaire dont personne ne peut
dire jusqu’où il ira. Le pouvoir a entrepris de perfectionner son arsenal
répressif légal sous le fallacieux prétexte de lutter contre le terrorisme.
Pourquoi
maintenant et qu’avons-nous de nouveau sur ce front qui justifie une telle
initiative? La manœuvre est tellement grossière qu’elle ne trompe que ses
auteurs.
A suivre : Troisième
mandat pour continuer quel système ?