Fermeture des médias : la FIDH et ses organisations membres tirent la sonnette d’alarme…
La Fédération internationale des Droits de l’Homme (FIDH) à travers un communiqué, a dénoncé l’acharnement perpétré contre les médias en Guinée. Elle indique que le retrait des agréments d’installation et d’exploitation des stations des radios et télévisions privées ,est acte « liberticide »
Pour la FIDH, cette mesure est « une entrave grave à la liberté de la presse et à la liberté d’expression »
« C’est une première en Guinée depuis la libéralisation du secteur des médias en 2005. Cette mesure liberticide viole le droit à l’information, c’est une entrave grave à la liberté de la presse et à la liberté d’expression. Nous sommes très préoccupés », a déclaré le Secrétaire Général du FIDH, Drissa Traoré
Rappelant l’implication des médias dans la couverture du procès du 28 septembre, la FIDH et ses organisations membres et partenaires invitent l’Etat guinéen au respect des instruments juridiques internationaux et régionaux sur la liberté de la presse et la liberté d’expression dont il est signataire
« Nous appelons les autorités de la transition à se conformer aux engagements nationaux, régionaux et internationaux de la Guinée en matière de protection des droits humains, notamment le droit à l’information et la liberté d’expression », a souligné Souleymane Bah, Président de l’OGDH.
Par ailleurs, la FIDH et ses organisations membres et partenaires appellent au respect des acquis démocratiques et à garantir « un environnement propice à la liberté d’expression et à avoir accès à une presse libre et indépendante en Guinée », dit-elle
Mariame Diallo pour Actuguinee.org