Quelle que soit l’alchimie et l’acrobatie intellectuelle qu’on puisse opérer, il n’ya d’appellation pour un marché de plus de 21 milliards de francs guinéens, qu’EDG était en passe d’attribuer à la société Topaz et sa filiale installée au Singapour, Vinay Holding, qu’un marché de gré à gré. Puisqu’il n’y a pas eu d’appels d’offres.
Il s’agit d’une commande qu’on présente au titre d’un investissement d’urgence, de 300 transformateurs, pour dit-on les besoins annuels de la guinéenne d’électricité. Les responsables de cette société, en premier lieu, le directeur général Mory Kaba, disent agir sur la base d’une autorisation officielle du président de la république et de son gouvernement, à recourir à un tel procédé, à un financement qu’on veut « innovant », contournant et foulant au pied les règles du code des marchés.
En quoi consiste l’entourloupe ? EDG dit vouloir commander 300 transformateurs pour ses besoins annuels. Sans planification aucune pour des besoins d’un an pour une société nationale comme elle, on met cela au compte d’un programme d’urgence, de sorte à coincer le gouvernement dont les caisses se portent mal, très mal.
On crée le besoin, le gouvernement ne peut y faire face, on sort la solution Topaz, plus gros client d’EDG par sa consommation.Topaz dit pouvoir financer l’achat des transfos, via une grosse avance sur consommation, mais c’est elle qui doit trouver aussi un fournisseur. Et Topaz ne se posant pas de questions, est allé trouver Vinay Holding, un sous-embranchement, qui n’est pas fabricant, depuis le Singapour.
Ignorant toutes les sociétés qui ont de l’expertise, les équipements et les installations qu’il faut pour participer à un appel d’offres devant permettre à EDG, d’avoir la meilleure qualité et le meilleur prix dont elle besoin.
Il s’agit ni plus ni moins que d’un marché de gré à gré qui viole les lois de la république. EDG doit faire machine arrière ou le gouvernement doit l’y obliger. Aboubakri in mosaiqueguinee.com
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