Actuguinee.org / Le parquet de la cour de répression des infractions économiques ( CRIEF) et financières était face à la presse ce mardi 15 mars 2022. Accompagné du chef de cabinet du ministère de la justice et des gardes des sceaux, le parquet dans sa communication a tout d’abord rappeler le rôle qui est dévolue à la CRIEF
« La CRIEF est une juridiction spéciale dont la compétence s’étend sur toute l’étendue du territoire national. Et quant au infractions suivantes dont le montant est Supérieur ou égal à 1 milliards de francs guinéens. La soustraction ou détournement commis par les agents publics.
La corruption des agents publics nationaux, étrangers et internationaux. La corruption dans la passation, l’exécution et le contrôle de marchés publics. La corruption dans le secteur privés », a expliqué Joséphine Tenguiano substitut du procureur de la CRIEF Pour madame Joséphine, la création de la CRIEF répond à un triple intérêt celui de « Sanctionné les auteurs des délits économiques et financiers, décourager les éventuels candidats à ces genres de pratiques, soulager les victimes et moraliser la gestion de la chose publique.
La CRIEF offre des garanties procédurales du respect des droits humains et l’assurance d’une justice et d’un procès juste et équitable » a poursuit la substitut du procureur Parlant du bilan de la CRIEF, la substitut du procureur de la CRIEF a indiqué que depuis la création de cette cour de répression, 26 dossiers sont en instruction et 106 personnes sont inculpées et en liberté « 26 dossiers sont en instruction et 2 dossiers sont en instance de jugement, au niveau des personnes physiques, 8 personnes ont été inculpées et 106 personnes inculpées en liberté et du côté des personnes morales 7 ont été inculpées », a déclaré la substitut du procureur.