Décidément, le ministre Dr Ibrahima Kourouma risque de se voir de nouveau kidnappé par les nouveaux enseignants ou aucun jour ne se passe sans qu’il ne se retrouve pas face à crise, que celle-ci soit d’ordre administratif, économique. Autant dire qu’un malheur ne vient jamais seul.
Tenez ! Suite à un accord de partenariat passé entre le gouvernement guinéen (à travers le Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire) et un organisme international, mille des enseignants, au profit de l’Enseignement Elémentaire, et secondaire ont été récemment recrutés via un test de sélection et ventilés sur toute l’étendue du territoire national peu avant la rentrée scolaire 2013-2014, sans autre forme de mesures d’accompagnement. Seulement, rapportent nos sources, pour motiver les nouvelles recrues à rallier leurs postes d’affectation, le ministère de tutelle aurait miroité des mesures alléchantes dès après leur prise de service.
Depuis la rentrée scolaire en octobre 2013, aucun centime n’aurait été encore payé à ces nouveaux enseignants qui continuaient, jusque-là, à caresser l’espoir de voir leur situation se régulariser en janvier prochain, après bien entendu la mise en place de la nouvelle Assemblée et l’adoption par le CNT de la Loi des Finances de 2014.
Mais, trois fois hélas ! Quelle ne serait la surprise désagréable des nouveaux vraix-faux fonctionnaires du Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire d’être informés, à travers certaines indiscrétions provenant de la haute sphère de l’administration, que leur prise en charge effective risque de connaitre un retard, en ce sens que le Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire devrait prochainement rattaché à celui de l’Enseignement Technique.
Par ricochet, le budget du nouveau département devrait faire l’objet d’un réajustement. Les informateurs des nouveaux enseignants leurs auraient confié que la nomenclature et la composition du nouveau gouvernement ne prévoiraient ni le maintien du Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire ni celui de son locataire actuel qu’est Docteur Ibrahima Kourouma, le signataire de l’accord qui a abouti à leur engagement à la Fonction Publique.
Craignant que la mise en place du nouveau Gouvernement et l’adaptation du budget de leur possible éventuel département de tutelle ne leur infligent une longue attente sans percevoir leurs premiers salaires frais augmentés des arriérés, nos sources révèlent que ces nouveaux enseignants menacent de ne pas reprendre le chemin de l’école en Janvier 2014 sans que des éclaircissements et des garanties ne leur soient donnés par le Gouvernement sur leurs situations administrative et salariale.
Mamady KABA pour www.actuconakry.net
