Bâillonnement de la presse: « Ceux-là qui savent qu’ils ne pourront pas tenir la course c’est le bon moment de se retirer » Sékou Jamal Pendessa
Le secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse guinéenne devant les journalistes le lundi dernier a invité les journalistes à se donner la main dans la lutte contre le bâillonnement de la presse en Guinée.
« Lorsque un média est fermé côté patronat c’est un seul patron, PDG qui souffre ou bien en tout cas le directeur mais il y’a des dizaines de travailleurs qui sont aux chômages c’est dire que nous devons tous nous lever pour défendre notre profession, il ne s’agit pas de défendre uniquement les patrons c’est toute la corporation qui est menacé », a déclaré Sékou Jamal Pendessa
Pour le secrétaire général du SPPG, les actes déjà posés par les autorités guinéenne commence à avoir des conséquences au niveau des journalistes : « on a été appelé jusqu’à l’intérieur du pays pour nous dire que nous sommes à la maison par exemple pour le cas précis des sites qui ont des correspondants à l’intérieur du pays, le cas de sabari qui a des antennes partout à travers le pays, donc apprêtez-vous ,pas de recul ,nous allons livrer une bataille sans précédent ,vous savez déjà il y’a quelques mois on était là dans une autre bataille dans l’affaire Charles Wright et cette fois-ci encore nous avons été touché dans notre dignité par un autre ennemi de la presse qui a été déclaré tout à l’heure, pour rien au monde on se laissera faire », a laissé entendre le syndicaliste
Par ailleurs, il a interpellé les organisations de presse en ces termes : « Ceux-là qui savent qu’ils ne pourront pas tenir la course c’est le bon moment de se retirer, c’est le bon moment de vous retirer, on va prendre une vitesse incroyable et à partir de la semaine prochaine si vous avez constaté la marche est prévue pour le jeudi 1 juin donc la semaine prochaine. « Nos enfants ne vont pas nous demander un jour qu’est-ce que vous avez foutu pendant qu’on était en train de bafouer la dignité de votre corporation, Non on ne va pas l’accepter », a-t-il fait comprendre
Barry Bantignel