Bah Oury de l’UDRG fait couler les facilitatrices : « Elles ne jouent pas leur rôle…., elles ne sont pas en situation de responsabilité… »

http://Actuguinee.org / Alors que les facilitatrices du cadre de dialogue ont convoqué les 37 coalitions politiques membre du cadre de dialogue à des rencontres ce mardi 22 août 2023, pour disent-elles recueillir leurs préoccupations sur la nomination des chefs de quartier et de district par les gouverneurs de région. Bah Oury et cie, ont décidé de bouder la rencontre car ils disent ne pas être d’accord avec l’approche des facilitatrices. Dans le Before GG de radio espace, le président du l’UDRG a soutenu leur position et estime que la demarche de Makalé Traoré et Cie n’est pas la bonne.

《Nous ne sommes pas d’accord avec la manière dont les facilitatrices veulent qu’on discute de ce sujet. Parce qu’elles ont envoyé des lettres individuelles à chacune des coalitions pour demander des rencontres à des dates différentes selon un calendrier bien établi. Elles demandent à chacun de venir partager sa compréhension et ses  propositions concernant la nomination des chefs de quartier et de président de district. Nous avons estimé que l’approche n’est pas la bonne, donc nous avons suggéré aux facilitatrices de convoquer la plénière des 37 coalitions qui ont paraphé le document des 35 résolutions qui a été remis au président pour afin d’examiner ce sujet qui est extrêmement important dans le cadre de l’organisation de notre territoire et de responsabilisation de nos populations. Si tel n’est pas le cas, nous ne répondrons pas à leur invitation》dit-il.

Pour le président de l’UDRG.《Il y’a beaucoup de dysfonctionnements. Dans le cadre d’une approche participative, avant de légiférer ou d’acter un document qui peut avoir un impact majeur, il faut se concerter au préalable. Malheureusement en Guinée, on ne se concerte pas. Chacun estime qu’il est dans son droit de dicter et d’imposer sa loi. Cela n’aide pas, ça crée des blocages parce que chacun d’entre nous a des idées. C’est en étant ensemble, en se concertant qu’on peut trouver la meilleure idée et la plus pertinente pour éviter des erreurs des impasses》,a-t-il soutenu.

Pour le président de l’UDRG.《Il y’a beaucoup de dysfonctionnements. Dans le cadre d’une approche participative, avant de légiférer ou d’acter un document qui peut avoir un impact majeur, il faut se concerter au préalable. Malheureusement en Guinée, on ne se concerte pas. Chacun estime qu’il est dans son droit de dicter et d’imposer sa loi

Pour Bah Oury , les facilitatrices ne sont pas mieux indiquées pour des échanges autour de la nomination des conseils de quartier et de district.

《Je pense que les facilitatrices ne jouent pas leur rôle et leur mission. Si c’était le Premier ministre, ministre de l’administration du territoire où le président de la transition qui avait sollicité des rencontres à toutes les coalitions je ne trouverai aucune objection. Parce que nous aurons face-à-face les décideurs qui sont en situation de responsabilités. Mais là c’est un paravent qui est mis entre les coalitions politiques et cette filière faîtière et les autorités de la transition 》, a conclu Bah Oury.

《Je pense que les facilitatrices ne jouent pas leur rôle et leur mission. Si c’était le Premier ministre, ministre de l’administration du territoire où le président de la transition qui avait sollicité des rencontres à toutes les coalitions je ne trouverai aucune objection. Parce que nous aurons face-à-face les décideurs qui sont en situation de responsabilités.

Mariame Diallo pour http://Actuguinee.org

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