Dans le cadre de son plan d’actions contre l’épidémie du coronavirus, l’agence nationale d’inclusion économique et sociale (ANIES) continue de désinfecter des lieux publics de la capitale.

Ce dimanche 12 avril, le marché de madina, plus grand centre d’attraction de la capitale, situé dans la commune de Matam à Conakry, a été pulvérisé par l’ONG Tinkisso en collaboration avec l’ANIES pour lutter contre la propagation de l’épidémie du coronavirus.
Sur les lieux, le ministère de la santé publique a réitéré les efforts du gouvernement guinéen dans la lutte contre le covid-19.
« Aujourd’hui, nous sommes confrontés à la terrible pandémie du covid-19 pour laquelle le premier soldat par rapport à cette guerre, monsieur le président de la république et son premier ministre sont déterminés à lutter contre cette maladie pour le bonheur de nos populations. Et parmi les mesures qui sied à cette lutte figure en première ligne l’hygiène sanitaire. Ces jours-ci, ils sont à tous les fronts par rapport à cette lutte. C’est pour cette raison que nous sommes aujourd’hui à madina, l’un des plus grands centres de commerce du pays afin de pulvériser tout le marché » a expliqué le colonel Rémy Lamah, ministre de la santé publique.
Au-delà de la pulvérisation du marché, le ministre de la santé recommande le port obligatoire des masques de protection, le lavage des mains pour minimiser les risques de propagation de la maladie.
Pour sa part, le ministre du commerce a dans son intervention rappelé l’importance de la pulvérisation des marchés.
« Nous sommes dans la phase sanitaire qui consiste à accompagner les populations à rendre l’environnement plus sain afin d’éviter la propagation de la maladie du coronavirus. Il est important de désinfecter les marchés parce que c’est l’endroit où nos concitoyens passent leurs activités toute la journée » a souligné Boubacar Barry, ministre du commerce avant d’annoncer d’autres mesures : « Nous venons de prendre une mesure avec le gouverneur de la ville de Conakry. Une mesure dans laquelle nous invitons les commerçants à ouvrir les marchés à 8 heures les matins et de les fermer à 16 heures pour d’une part permettre le nettoyage journalier et d’autres parts permettre la désinfection dans les meilleures conditions »
Le directeur exécutif de l’ONG Tinkisso, a quant à lui plaidé auprès du ministère de l’hydraulique et de l’assainissement d’intégrer dans ses programmes la désinfection des marchés ne serait-ce qu’une fois par mois pour permettre aux usagers d’éviter de contracter des maladies.
