Alerte :Riz et sucre pourris sur le marché : Le DG du port autonome de Conakry, va saisir le haut commandement de la gendarmerie

Une question taraude l’esprit des autorités du port autonome de Conakry, c’est comment débarrasser le magasin MC2 de son contenu ‘’malsain’’ devenu presqu’encombrant pour tous? A la fois pour le PAC bien entendu au premier rang, pour le consignataire, la société Transco et pour l’importateur, la société Hamana.

Mamadouba Sankhon lui ne se pose plus mille questions. Il est bien décidé à faire dégager des installations du port, cette quantité de riz et de sucre, qui n’y a que trop duré. La semaine à venir, il va saisir le haut commandement de la gendarmerie pour que les services spéciaux du colonel Moussa Tiégboro, puissent entrer en action. Il s’agit de sortir ces denrées, en faire le tri, pour séparer le bon de l’ivraie, et ainsi incinérer celle-ci.

« Il faut faire de la place à d’autres denrées importées par le gouvernement pour les populations pour faire face au mois de ramadan… » a martelé M. Sankhon, un tantinet en colère.

Pour rappel, depuis fin 2011, une cargaison de riz et de sucre, un peu moins de 28 mille tonnes, a été déchargée dans ce magasin. Une grande partie était destinée à la société Hamana, 5 mille tonnes à une autre société du nom de Safricom. Cette dernière s’est fait livrer sa part depuis.

Mais une livraison qui n’a pas plus au patron de la société Hamana, qui estime que c’était à lui, à lui seul que toute la cargaison était destinée. Ainsi Hamana va assigner Transco en justice pour avoir livré de la marchandise à Safricom, une marchandise qui lui était destiné. Ce que Transco a rejeté, et la justice lui en donnera raison.

En réalité, 5 mille tonnes étaient bel et bien destinées à Safricom, laquelle avait présenté au consignataire tous les documents qui en faisaient foi notamment les connaissements originaux.

Des documents que Hamana n’aurait pu fournir même pour les quantités censées lui être destinées. A en croire Kader Keita, DAF de la société Transco, leur partenaire Hamana, n’a jamais été capable de brandir des BL originaux. Mais seulement des copies. Or, en la matière, les copies n’assoient pas la religion des consignataires.

Voilà qui a amené  Transco à demander à Hamana de restituer la quantité qui lui avait été livrée, 1880 tonnes, alors qu’il n’avait pas été en mesure de brandir des BL originaux. Malgré toutes les insistances de Transco, Hamana ne ramènera jamais cette quantité.

Finalement, le gros lot du stock va souffrir de cette incompréhension sur fonds d’assignations en justice, de procès, ce qui fait que jusqu’à ce jour, une importante quantité de cette cargaison, reste entreposée au port.

Selon le DG du PAC que nous avons rencontré hier, du fait de leur séjour prolongé au port, ces denrées seraient dans un état de pourrissement tel qu’à ses yeux, elles sont devenues impropres à la consommation. Mais du côté de Transco, on nuance. A en croire Kader Keita, seules environ 400 tonnes ont moisi, tout le reste serait propre à la consommation.Mosaiqueguinee

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